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Délinquance juvénile: la faute aux parents

La délinquance juvénile reste problématique.
Les Suisses ont l'impression que la délinquance s'est accrue
La délinquance des jeunes inquiète les Suisses. Selon un sondage effectué pour le "Matin dimanche", le "SonntagsBlick" et "Il Caffè", 77% des personnes interrogées sont d'avis que les jeunes sont plus agressifs qu'il y a 20 ans.

Pour la majorité des sondés (77%), ce n'est pas la société, mais
avant tout les parents qui portent la responsabilité de cette
violence. Ils sont favorables à un retour à une éducation plus
sévère: pour 68% d'entre eux, le recours à une gifle ou une fessée
est légitime. 30% y sont opposés.

UDC et PS divisent

Les propositions de l'UDC et du PS en matière de violence
juvénile sont diversement appréciées. L'idée de la ministre
zurichoise de l'éducation, la socialiste Regina Aeppli, de
contraindre les parents d'enfants violents à fréquenter des cours,
recueille l'assentiment de 80% des sondés, mais est rejetée par
16,4% d'entre eux.



Les avis sont plus partagés en ce qui concerne le renvoi des
jeunes délinquants étrangers avec leurs parents prôné par l'UDC:
55% sont pour cette solution drastique mais près de 40% des Suisses
ne lui accordent aucun crédit.



Ce sondage a été réalisé par l'Institut Isopublic qui a interrogé
1028 personnes de toute la Suisse entre le 11 et le 14
juillet.



ats/ant

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Socialistes divisés

La conseillère d'Etat zurichoise Regine Aeppli (PS), directrice de l'instruction publique, veut obliger les parents d'écoliers agressifs à suivre des cours. Ceux qui s'y refusent doivent être sanctionnés, selon elle.

Si un élève manifeste un comportement agressif, ses parents devraient à l'avenir prendre des cours où les problèmes seraient clairement exposés, déclarait Regine Aeppli dans une interview à la «NZZ am Sonntag» le 8 juillet dernier.

Il y a quelques jours, la socialiste zurichoise Chantal Galladé proposait une solution plus extrême: enfermer les jeunes délinquants de moins de 15 ans.

Sa proposition avait sucité l'émoi au sein de son parti et ne trouve pas un meilleur accueil chez les personnes sondées: 54% y voient une mauvaise solution. Ils sont 40% à soutenir son idée.