Modifié

Davantage de morts sur les routes romandes

Accidents mortels: la tendance à la baisse mise à mal en 2007
Accidents mortels: la tendance à la baisse mise à mal en 2007
Les routes romandes ont été meurtrières en 2007. Tous les cantons, Valais excepté, enregistrent cette année une hausse de la mortalité, selon des chiffres de la TSR. La tendance était à la baisse depuis l'introduction du 0,5 pour mille en 2005.

Le canton de Fribourg subit la plus forte hausse en chiffres
absolus, avec dix-neuf décès en 2007 contre onze une année
auparavant. Ce nombre culminait à vingt-cinq en 2004, avant
l'introduction des mesures restrictives concernant l'alcool au
volant.

La hausse est également conséquente à Neuchâtel, qui voit le
nombre de ses morts de la route passer de six en 2006 -chiffre
considéré comme "particulièrement bas"- à douze en 2007 (dix-huit
en 2004). A Genève, vingt personnes ont trouvé la mort en 2007,
soit quatre de plus que l'année précédente.

Dans le Jura, le nombre de tués a doublé l'an dernier, passant
de trois en 2006 à six l'an dernier (huit en 2004). Cette
augmentation n'est pas forcément représentative en raison de la
petite taille du canton, relèvent toutefois les autorités.

Stabilité sur Vaud, baisse en Valais

Dans le canton de Vaud, le nombre de décès est quasiment stable,
passant de trente-sept en 2006 à trente-huit en 2007. Suite aux
mesures prises par la police cantonale, le nombre d'accidents
mortels n'a pas cessé de diminuer depuis 2003. Pour la première
fois depuis cette date, la situation se stabilise, ce qui peut
faire penser que les dispositions ont atteint leur limite, notent
les responsables.



Enfin, le Valais n'a pas souhaité communiquer le nombre exact des
morts sur ses routes, une conférence de presse étant prévue en
février. Le canton a toutefois précisé que la statistique devrait
montrer un léger repli, de quelques unités. En 2006, vingt-six
personnes étaient mortes sur les routes valaisannes (vingt-neuf en
2004).



Swisstxt/kot

Publié Modifié

Toujours plus de contrôles d'alcoolémie

Les polices cantonales effectuent toujours plus de contrôles du taux d'alcool chez les conducteurs. Mais le nombre d'infractions reste constant: en moyenne, un automobiliste sur dix présente un taux d'alcool supérieur à 0,5 pour mille.

Suite à l'introduction de cette limite et des contrôles sans soupçon d'ébriété, le nombre d'alcootests avait presque triplé en 2005 par rapport aux années précédentes, a indiqué l'Office fédéral de la statistique (OFS) début janvier.

Depuis, les contrôles se sont encore intensifiés: en juin 2007, le nombre de tests était de 16% supérieur à celui de juin 2005. Les plus fortes augmentations sont observées pour ceux effectués suite à une conduite atypique (+32%), à un accident (+20%) et à un contrôle général de la circulation (+17%).

En juin dernier, 39% des personnes interpellées ont dû se soumettre à un alcootest, contre 36% en juin 2005. Ce taux est de 75% pour les personnes impliquées dans un accident et de 36% pour celles interpellées lors d'un contrôle général de la circulation. Dans les deux cas, la hausse est de 4% par rapport à 2005.

Plus de trois quarts (76%) des automobilistes ne présentaient aucune alcoolémie et 15% avaient des taux compris entre 0 et 0,5 pour mille. Le pourcentage de conducteurs en infraction, soit avec un taux dépassant 0,5 pour mille, est de 9% (10% en 2005). Parmi eux, deux tiers présentaient un taux d'alcool qualifié (0,8 pour mille ou plus).