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Jungfrau: l'avalanche pas en cause?

L'enquête sur le drame de la Jungfrau n'est pas terminée.
Un des soldats aurait perdu l'équilibre, selon la justice militaire
Les six soldats décédés à la Jungfrau n'auraient pas été emportés par une avalanche. L'un d'eux aurait perdu l'équilibre après que la corniche s'est effondrée, selon la justice militaire. Des messes ont aussi lieu lundi en Romandie.

Selon la justice militaire, des témoins ont pu observer que la
corniche s'est effondrée avant même l'accident. Le fait d'avoir
retrouvé trois piolets coincés dans la glace sur les lieux de
l'accident appuie cette hypothèse.

A confirmer

Les causes de l'avalanche n'ont pas encore pu être déterminées,
a précisé Martin Immenhauser, porte-parole de la justice militaire.
Le laps de temps entre l'effondrement de la corniche et l'accident
reste vague. Mais selon les premiers résultats de l'enquête, les
militaires auraient effectué toute leur randonnée sur de la neige
dure.



Il est cependant trop tôt pour considérer cette version des faits
comme définitive. Il n'existe également aucune preuve d'une
négligence ou d'une erreur de la part des guides. Mais Martin
Immenhauser n'exclut pas cette éventualité. En ce moment, le juge
d'instruction dispose de nombreuses informations, parfois
contradictoires, a-t-il précisé.

Témoins à entendre

La prochaine étape de l'enquête consiste en l'interrogatoire des
témoins mais aussi des survivants de l'accident. Il est aussi prévu
d'interroger Harry Sonderegger, guide de montagne présent le soir
précédent à la cabane du Mönch. Celui-ci a déclaré dans les médias
avoir averti les guides du danger que représentait une expédition à
la Jungfrau.



La justice militaire est en ce moment dans l'attente des premiers
résultats des recherches effectuées par l'Institut fédéral pour
l'étude de la neige et des avalanches à Davos. Sur cette base, les
enquêteurs pourront ainsi poser des questions précises.



ats/hof

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Messes funèbres lundi

Trois cérémonies religieuses se sont tenues lundi en mémoire de quatre des six militaires morts à la Jungfrau.

A Bellegarde (FR), entre 300 et 400 personnes ont assisté à une messe célébrée à la mémoire de la recrue de 19 ans d'origine fribourgeoise. Le chef de l'armée Christophe Keckeis était présent.

L'église du Châble (VS) était également pleine pour la cérémonie d'adieu à l'enfant de la région, âgé de 19 ans.

Dans l'après-midi, c'est à St-Maurice que se sont réunis les proches de deux autres victimes, âgées de 20 ans. La basilique n'a pas pu accueillir toutes les personnes présentes.

La cérémonie en mémoire du quatrième militaire valaisan, âgé de 22 ans, n'a pas encore eu lieu. Ses parents étaient au Népal au moment de l'accident.

Quant à la cérémonie en mémoire de la sixième victime, un Vaudois de 23 ans, elle sera célébrée mercredi à Lonay.

Cérémonie officielle mardi

La cérémonie funéraire officielle en mémoire des six victimes est prévue mardi à 14h00 à Andermatt (UR), où l'école de recrue de montagne à laquelle les soldats appartenaient a ses quartiers.

Outre les parents et les proches des victimes et les membres de l'école de recrue, des représentants de haut rang des autorités fédérales et de l'armée assisteront à la cérémonie.

Le conseiller fédéral Samuel Schmid devrait aussi y participer.

Cette cérémonie sera retransmise en direct sur TSR 2.