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La FIFA derrière Gianni Infantino malgré la procédure pénale qui le vise

La FIFA dénonce la procédure pénale contre son président Gianni Infantino
La FIFA dénonce la procédure pénale contre son président Gianni Infantino / 19h30 / 1 min. / le 3 août 2020
Le président de la FIFA, Gianni Infantino, visé depuis jeudi par une procédure pénale en Suisse, "respectera toute décision de la Commission d'éthique" de l'instance, a assuré lundi le secrétaire général adjoint de la Fédération internationale de football.

"Je n'ai aucun doute sur le fait que Gianni Infantino respectera toute décision de la Commission d'éthique", a déclaré Alasdair Bell, pour qui il n'existe cependant "aucune preuve d'un comportement criminel ou contraire à l'éthique".

Dimanche, la FIFA avait indiqué que son président continuerait d'exercer ses fonctions malgré la procédure pénale le visant.

La FIFA n'a pas indiqué lundi si la Commission d'éthique, en charge de la justice interne de l'instance, a ou non d'ores et déjà ouvert une procédure visant Gianni Infantino. La Commission d'éthique "devra mener sa propre analyse et prendre sa propre décision (...) Dans chaque cas, elle doit évaluer s'il existe des éléments sérieux pouvant justifier une suspension", a encore indiqué Alasdair Bell.

"Rien à cacher"

Interrogé sur l'absence du président de la FIFA durant cette visioconférence, le secrétaire général adjoint de la FIFA a assuré que Gianni Infantino serait "disponible et parlera aux médias afin de laver son nom". "La Fifa comme M. Infantino n'avons rien à cacher, nous voulons être transparents", a ajouté le juriste écossais.

Gianni Infantino est visé depuis jeudi par une procédure pénale en Suisse, le procureur fédéral extraordinaire estimant qu'il y avait des "éléments constitutifs d'un comportement répréhensible en rapport avec la rencontre entre le procureur général Michael Lauber, le président de la Fifa et le premier procureur du Haut-Valais", Rinaldo Arnold.

Les infractions concernées sont "l'abus d'autorité", la "violation du secret de fonction" et l'"entrave à l'action pénale". Lundi, Alasdair Bell a répété qu'il n'existait "aucun élément factuel" pour justifier l'ouverture de cette procédure, "à moins que rencontrer le procureur soit devenu un crime".

afp/nr

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