La réforme, qui entrera en vigueur en deux étapes, vise à mieux concilier l'activité professionnelle et la prise en charge d'un proche malade; elle permettra d'octroyer des conditions identiques à tous les employés.
Environ 1,9 million de personnes accompagnent un enfant ou un adulte chaque jour en Suisse. En 2016, cela a représenté 80 millions d'heures de travail, soit 3,7 milliards de francs.
>> Lire : Berne propose des nouvelles mesures pour soutenir les proches aidants
Deux étapes
La première étape concerne des modifications qui peuvent être réalisées rapidement. Il s'agit du congé pour les absences professionnelles de courte durée, l'extension du droit à la bonification pour tâches d'assistance de l'AVS, l'adaptation du droit à l'allocation pour impotent et au supplément pour soins intenses et l'adaptation des montants maximaux des loyers pour les colocations. Une entrée en vigueur est envisagée au 1er janvier 2021.
La deuxième étape concerne le congé de quatorze semaines pour les parents. Les caisses de compensation AVS ont concentré leurs efforts sur le paiement des allocations Corona perte de gain pour les indépendants.
Les travaux liés à l'introduction de l'allocation pour les parents n'ont pas pu être entamés, précise le gouvernement dans sa réponse à l'interpellation de Léonore Porchet publiée jeudi.
ats/sjaq