Près de 2400 décès sont enregistrés chaque année et 85% de ces accidents mortels sont imputables au domaine de l’habitat et des loisirs, précise le BPA dans son communiqué.
Dans ce domaine, si la chute fait quelque 1680 victimes par année, l’étouffement représente la deuxième cause de mortalité. Environ 120 personnes meurent étouffées chaque année en Suisse.
Six fois sur dix, l’accident survient au moment où la victime était en train de manger. Trois victimes sur quatre ont plus de 65 ans. Dans deux tiers des cas, la victime n'est pas seule au moment de l'étouffement.
Identifier l'étouffement
Seulement 10% des accidents sont identifiés comme tels sur le moment. Le BPA indique qu'il est cependant indispensable de reconnaître une personne en train de s’étouffer pour pouvoir lui venir en aide. Si elle ne parvient ni à parler, ni à respirer, si elle se tient la gorge ou si elle panique, il est vital d’appeler immédiatement les secours et de suivre leurs instructions. Pour réduire le risque d’étouffement, le BPA recommande de manger calmement et en position assise.
Chez les enfants, trois cas d’étouffement mortels sont enregistrés chaque année. Ils concernent presque exclusivement des victimes âgées de moins de 4 ans.
Davantage de blessés sur la route
Par ailleurs, le BPA évalue que le nombre de blessés dans des accidents de circulation routière à plus de 80'000 en 2017, soit quatre fois plus que ceux réellement annoncés à la police. Les cyclistes ne communiqueraient leur blessure qu'une fois sur dix.
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Enfin, 419'000 personnes se blessent en faisant du sport. Dans plus de 40'000 cas, les blessures sont considérées comme graves ou moyennement graves. Ce sont les sports de balle qui occasionnent le plus de blessures (136'000), suivis des sports d’hiver (90'000) et de montagne (29'000).
ats/kkub