Plus de 300 nouveaux cas de Covid-19 en 24 heures en Suisse, selon l'OFSP

Le Département fédéral des finances (DFF) a indiqué que les contrats convenus en avril entre la Confédération, les banques et les Companies aériennes Swiss et Edelweiss avaient désormais été paraphés. Cette officialisation s'inscrit dans le sillage de l'aval du projet de soutien allemand à Lufthansa, maison-mère de Swiss.

Les deux compagnies pourront décider de l'ampleur et le calendrier des retraits opérés dans ces fonds de soutien, dans le cadre des montants maximaux fixés, précise un communiqué diffusé vendredi soir.

Fribourg prononce deux nouvelles mises en quarantaine collectives, dont celle du site de Bulle de l'école hôtelière de Glion. Quatre étudiants ont été testés positifs et les résultats de plusieurs autres personnes sont en attente.

Au vu de la situation et du nombre d’élèves potentiellement concernés, le médecin cantonal Thomas Plattner a décrété une quarantaine collective pour les élèves du site et le personnel. La direction de l’école est en train d’analyser quelle proportion des 496 élèves de l’établissement sont concernés.

Un autre bar touché

L'autre foyer bullois, révélé mercredi, avec la mise en quarantaine de près de 500 personnes suite à la présence de personnes contaminées au Covid-19 dans deux bars, ne constitue plus une situation isolée. Un autre établissement du chef-lieu gruérien s'est ajouté à la liste vendredi.

Ses visiteurs seront aussi mis en quarantaine collective. Il n’est pour l’heure pas possible de déterminer exactement le nombre d'individus concernés, en raison notamment des doublons qui doivent encore être éliminés.

>> Plus d'informations dans l'article suivant : Une école hôtelière internationale placée en quarantaine à Bulle

Les travailleurs indépendants ne doivent pas démontrer une perte de gain réelle pour toucher l'allocation dédiée au Covid-19. "Quel que soit le résultat de l'année, ce droit est acquis", explique Natalia Weideli, directrice de l'Office cantonal genevois des assurances sociales (OCAS), dans l'émission On en parle.

Le revenu des indépendants n'est en effet pas pris en compte. "Nous ne sommes pas dans une logique d'évaluer si l'indépendant réalise ou pas une bonne année. L'APG est un revenu de substitution", relève Natalia Weideli.

La crise du Covid-19 a engendré une mesure inédite pour soutenir les travailleurs indépendants, qui consiste à recourir au mécanisme des allocations pour perte de gain (APG) pour compenser leur perte de revenu. Certains travailleurs se demandent s'il est légitime de recevoir cet argent alors qu'ils parviennent à vivre voire, dans certains cas, à faire un meilleur exercice financier que l'an dernier.

Natalia Weideli indique que demander cette allocation s'il n'y a pas de réelle perte ne constitue pas un abus. Il n'y aura d’ailleurs aucun contrôle en fin d’année.

>> Plus d'informations dans notre article : Les indépendants dont les affaires reprennent touchent toujours une aide

L'édition 2020 de la Course de l'Escalade à Genève est annulée, a fait savoir l'organisation de la course. La 43e édition aura donc lieu les 4 et 5 décembre 2021.

Avec 40'000 participants, la Course de l'Escalade constitue le plus grand événement athlétique en Suisse. Mais avec une telle foule, il n'était pas possible de pouvoir appliquer les règles de distanciation.

>> Les précisions du 12h45 :

La Société de Navigation sur les Lacs de Neuchâtel et Morat (LNM) va réduire son offre dès le 31 août, en raison d'une baisse marquée de la fréquentation durant l'été. Les bateaux ne circuleront plus les lundis et mardis.

"Depuis début juillet, la LNM enregistre un recul de la fréquentation de 25%. Alors que la forte présence de touristes suisses laissait présager de belles affluences, l'obligation du port du masque, y compris à l'extérieur des bateaux, a engendré une baisse massive de la fréquentation", a indiqué vendredi la compagnie.

Sur l'ensemble de la saison, la LNM s'attend à une baisse de 40%, soit 100'000 passagers. "La demande auprès des autorités fédérales de l'abolition de l'obligation du port du masque sur les ponts des bateaux n'ayant pas été entendue, la LNM se voit contrainte de réduire son offre dès le 31 août", a-t-elle expliqué.

Le canton de Zurich est pointé du doigt sur le plan sanitaire avec ses 76 cas positifs en 24 heures, soit plus que dans la plupart des cantons. Les feux devraient donc être au rouge, mais le gouvernement ne veut rien savoir des valeurs limites.

En effet, malgré le nombre de cas qui grimpe, Zurich ne prend pour l'heure pas de mesures spécifiques. Un durcissement n'est pas nécessaire pour l'instant, explique vendredi dans la presse le porte-parle du gouvernement zurichois Andreas Melchior.

Bien que les cas augmentent, l'âge moyen des personnes infectées par le Covid-19 est relativement bas, indique-t-il. Les malades n'encombrent donc pas les services de soin, contrairement à ce qui s'était passé au printemps. Le port du masque n'est ainsi pas obligatoire dans les grands magasins de Zurich.

Alors ose-t-on parler de Zurich comme d'un mauvais élève? Selon les critères de la Confédération, un pays ou une région est considéré à risque si les 60 infections par 100'000 habitants durant deux semaines sont dépassées. Ce n'est pas le cas dans la ville alémanique.

>> Les précisions du 12h30 :

Keystone - Salvatore Di Nolfi

Le Grand Conseil fribourgeois a accepté vendredi le principe d'une prime pour le personnel de l'Etat qui a été au front pendant la crise du Covid-19. Mais les député ont laissé le choix au gouvernement cantonal de fixer les montants alloués, les délais et les modalités de distribution.

La version retenue assurera ainsi l'octroi en guise de "forme de reconnaissance", selon le grand argentier Georges Godel, d'un million de francs au personnel engagé dans la gestion de la crise sanitaire. Mais elle implique de ne rien verser immédiatement, histoire d'attribuer l'argent une fois mieux connue l'évolution de la situation.

Il a été proposé de verser une prime sous forme de "bons" directement profitables à l’économie de proximité fribourgeoise, à savoir 1000 francs nets pour le personnel médical et de sécurité de première ligne et 500 pour le personnel de deuxième ligne. Le Conseil d'Etat devra trancher.

>> Les précisions du 12h30 :

Keystone - Martial Trezzini

>> Lire aussi : Une prime pour le personnel fribourgeois au front durant la pandémie

La Suisse compte 306 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres publiés par l'Office fédéral de la santé publique. Aucun décès n'a été enregistré pour un total de 1719.

Le nombre de cas quotidiens n'est plus repassé sous la barre des 100 depuis le 3 août. Sur les sept derniers jours, le nombre total d'infections en Suisse et au Liechtenstein est de 1512, indique le bulletin d'information quotidien de l'OFSP.

Depuis le début de la pandémie, 39'332 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 920'489 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein, dont 10'206 les dernières 24 heures.

La Suisse recense treize hospitalisations de plus par rapport à la veille. Le nombre de personnes hospitalisées depuis le début de la pandémie se monte désormais à 4481.

Le pays dénombre par ailleurs 1572 personnes en isolement et 4821 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine. S'y ajoutent 14'181 autres personnes revenant de voyage d'un pays à risque et qui ont dû aussi passer par la case de la quarantaine.

Malgré la crise du coronavirus, le gouvernement argovien prévoit l'équilibre budgétaire pour l'an prochain. Pour ce faire, il entend puiser 120,5 millions de francs dans ses réserves. L'Argovie devrait, en revanche, basculer dans les chiffres rouges entre 2022 et 2025.

La pandémie laisse des traces profondes sur les plans économique, social et financier, a souligné le ministre argovien des finances Markus Dieth (PDC) face aux médias. L'an prochain, le canton devra utiliser un quart de ses réserves financières pour compenser les coûts et la baisse de recettes engendrées par le Covid-19.

Un cinquième des PME suisses ont contracté des crédits Covid-19 garantis par la Confédération pour assurer leurs liquidités. Au total, 16,8 milliards de francs ont été versés. Dans 845 cas, des vérifications ont été effectuées sur des soupçons d'abus.

Selon les données actualisées par le Secrétariat d'Etat à l'économie, 42% des fonds disponibles ont été utilisés. Au total, 136'112 petites et moyennes entreprises ont obtenu des crédits.

Au total, 13,8 milliards de francs ont été alloués dans la catégorie des crédits (d'un montant maximal de 500'000 francs): 34'983 PME ont reçu en moyenne 103'000 francs chacune. Dans la catégorie Crédits Cov-19 Plus - une ligne de crédit allant jusqu'à 20 millions - 1129 entreprises ont soumis une demande et ont obtenu en moyenne 2,7 millions.

Des vérifications ont été effectuées dans 845 cas pour des soupçons d'abus. Mais le Seco n'a ouvert des procédures que dans 48 cas où ces soupçons étaient fondés.

>> Lire : Une entreprise sur cinq a fait appel aux crédits Covid pendant la crise

Le canton de Berne a annoncé un budget en déficit de 685 millions de francs pour 2021. Les conséquences financières de la crise du coronavirus et la forte baisse des paiements compensatoires de la péréquation financière nationale pèsent sur le résultat.

La pandémie "va produire une rupture dans les finances bernoises ces prochaines années. La récession qui se profile (...) oblige en particulier à corriger fortement les prévisions de recettes fiscales à partir de 2021", a indiqué la Chancellerie d'Etat.

Bien que les dépenses supplémentaires, notamment dans le domaine de la santé, soient comptabilisées en 2020, elles impactent aussi le budget 2021 de plusieurs dizaines de millions de francs, a précisé le canton. Les conséquences de cette crise sont aggravées par la forte baisse des paiements compensatoires de la péréquation financière fédérale, a-t-il ajouté.

Le Conseil-exécutif estime que le canton de Berne ne pourra pas "éviter d’augmenter sa dette de plusieurs centaines de millions de francs. Le mécanisme du frein à l’endettement inscrit dans la Constitution n’est pas conçu pour une situation de crise prolongée (...) et ne pourra pas être respecté pendant plusieurs années, dans le compte de résultats comme dans le compte des investissements"

Tester-tracer-isoler: la stratégie est efficace pour ralentir la circulation du coronavirus. A condition de le faire vite et bien, ce qui n’est pas toujours le cas dans la plupart des pays, y compris en Suisse. Telle est la conclusion d’une étude britannique, qui a mesuré les effets de ces mesures sur la propagation du virus.

Cette stratégie permet de réduire de 26% le taux de reproduction effectif du virus, cette valeur R qui montre combien de personnes en moyenne un porteur va contaminer. Mais pour que ça marche, il faut aller très vite: faire les tests dès l'apparition des premiers symptômes, obtenir les résultats, faire l’enquête d’entourage et isoler les personnes positives, tout cela en 24 heures.

Pour les chercheurs britanniques, il faudra imaginer d’autres solutions en parallèle. Ils ont par exemple constaté qu’avec le dépistage hebdomadaire, comme on le pratique chez les professionnels de la santé, on arrivait encore à réduire le taux de reproduction de 23% supplémentaires.

>> Plus d'informations dans La Matinale :

EPA - Glenn Hunt

Le directeur d'Unisanté à Lausanne, Jacques Cornuz, estime que la Suisse "pourrait basculer dans une deuxième vague si on ne fait pas preuve de rigueur et de solidarité".

"Mais ce n'est pas le cas actuellement", tempère-t-il vendredi dans La Matinale. "Continuons à être très vigilants sur la manière de se comporter, notamment lors de situations de promiscuité", appelle le médecin.

"Profil différent"

Selon le directeur du Centre universitaire de médecine générale et santé publique, c'est le comportement personnel qui va déterminer l'évolution de la pandémie. "On a vu à quel point on a pu mettre fin à la première vague, grâce à des mesures relativement simples. Ce qui a permis de freiner ce virus, ce sont les mesures simples de santé publique, en particulier la distance sanitaire", explique Jacques Cornuz.

Celui-ci confirme que les nouvelles contaminations touchent majoritairement les jeunes. "On a vraiment un profil différent maintenant. Ce qui est rassurant, c'est que la grande majorité des patients qui s'avèrent positifs ont une présentation assez classique du virus: la toux, la fièvre, le manque de goût et d'odorat. Au début, on était inquiet, on avait un virus qui avait une présentation extrêmement large, avec des symptômes différents. C'est assez logique puisqu'il y avait des milliers de personnes touchées."

Enfin, le médecin prône une uniformité des pratiques pour le port du masque: "Je souhaiterais que les choses soient plus claires au niveau de la Suisse et ne pas avoir de différences entre les cantons."

>> L'interview de Jacques Cornuz dans La Matinale :

L'exploitant de l'aéroport zurichois Flughafen Zurich a plongé dans les chiffres rouges au premier semestre, pénalisé par les restrictions de voyages et les mesure sanitaires prises pour endiguer la pandémie de coronavirus.

La performance financière sur l'ensemble de 2020 devrait être tout aussi difficile.

Plombé par l'absence de passagers et le quasi arrêt des vols au plus fort des mesures de confinement, le chiffre d'affaires total s'est effondré de 47,2% à 310,4 millions de francs entre janvier et fin juin, a précisé Flughafen Zürich vendredi dans un communiqué.

Sur la période sous revue, le groupe a inscrit une perte nette de 27,5 millions de francs, comparé à un bénéfice net de 143,4 millions au premier semestre 2019.

Le canton des Grisons veut renforcer son image de paradis touristique entre nature sauvage, patrimoine ferroviaire unique et hôtellerie de luxe.

Le gouvernement vient d'allouer près d'un million de francs à un projet innovant de promotion de circuits touristiques. L'objectif est de proposer aux voyageurs des tours individuels dans le plus vaste canton du pays.

>> Les précisions de La Matinale :

Keystone - Valentin Flauraud

Très diversifiés, les Grisons ont toujours eu de la peine à vendre leur image. Ils semblent avoir enfin trouvé la solution grâce ce concept de circuits alpins, qui réunit sous une même offre toute la richesse grisonne.

>> Lire : Les Grisons misent sur les circuits pour renforcer leur image touristique

Un discours anti-masques se répand sur les réseaux sociaux, avec un argumentaire fondé sur la diminution très importante des hospitalisations. C'est effectivement le cas, puisqu'il y a moins de dix patients infectés en soins intensifs actuellement en Suisse romande.

Mais les professionnels de la santé continuent d'appeler à la vigilance. Pour le directeur du CHUV à Lausanne, il ne fait pas de doute que ces restrictions sont toujours nécessaires, même si le nombre de cas graves a fortement diminué.

"Nous avons aujourd'hui cinq patients graves aux soins intensifs, et il faut se rappeler que début mars, quand nous avons commencé à avoir des patients aux soins intensifs, nous étions dans la même situation", souligne Philippe Eckert dans le 19h30. "Et brutalement le nombre de patients a fortement augmenté. C'est ce qu'il faut éviter à tout prix".

>> Voir le sujet du 19h30 :

>> La réaction du médecin cantonal neuchâtelois Claude-François Robert :

A Bulle (FR), 500 personnes ont été placées en quarantaine suite à des cas positifs de Covid-19 parmi les clients d'un restaurant. Ce chiffre record a été rendu possible par une solution propre à la commune, qui s'avère d'une grande aide pour les autorités.

Ce traçage exemplaire a été réalisé grâce à l'application ok-resto, disponible pour toute la Suisse pour tout type d'établissements. Un QR code permet d'identifier avec précision et sans triche possible la clientèle.

>> Le reportage de Melchior Oberson dans le 19h30 :

>> L'interview du médecin cantonal neuchâtelois Claude-François Robert :

Le conseiller fédéral Alain Berset a rencontré jeudi des représentants des cantons pour discuter des prochaines étapes de la lutte contre le coronavirus. Il a notamment été question des critères pour les manifestations de plus de 1000 personnes dès le 1er octobre.

La Confédération et les cantons ont souligné conjointement que - malgré le nombre croissant de cas - la situation reste sous contrôle, indique un communiqué commun de Département fédéral de l'intérieur (DFI) et de la Conférence des gouvernements cantonaux de la santé (CDS).

Le traçage des contacts fonctionne bien au niveau des cantons. La situation est cependant suivie de près, car elle pourrait changer rapidement, précise la communication.

Les représentants de la Confédération et des cantons ont également discuté des critères d'autorisation des évènements de plus de 1000 personnes dès le début du mois d'octobre. Après l'annonce de cette mesure d'assouplissement, les cantons avaient exigé des conditions-cadres efficaces pour l'organisation de ces événements.

Règles spécifiques pour le foot

Le Conseil fédéral n'a pas encore pris de décisions sur la question. Le DFI soumettra au Conseil fédéral les exigences à remplir pour de tels rassemblements d'ici le 2 septembre, précise le communiqué. Des règles spécifiques devraient s'appliquer aux matchs des ligues nationales de football et de hockey sur glace.

L'Office fédéral de la santé publique a fait état jeudi de 266 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures et de huit nouvelles hospitalisations. Aucun décès supplémentaire n'est à déplorer pour un total de 1719.

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