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Une "alerte enlèvement" à l'étude en Suisse

Le Blick publie un portrait du ravisseur présumé de la petite Ylenia
La disparition d'Ylenia fera peut-être évoluer la législation suisse
La Suisse devrait suivre l'exemple de la France et introduire un système «alerte enlèvement» et un système d'alerte par MMS lors de la disparition d'enfants, soutient une commission du Conseil national.

La commission des affaires juridiques de la Chambre du peuple va
déposer deux motions demandant au Conseil fédéral de légiférer dans
ce sens. Elle a pris cette décision en se penchant sur un projet
concernant l'enlèvement international d'enfants, ont indiqué
vendredi les services du Parlement.



Le Conseil fédéral y propose d'améliorer les règles de procédure
concernant ces enlèvements, en particulier pour répondre de manière
efficace aux problèmes causés par la mobilité croissante de la
population. La commission est entrée en matière et procédera à
l'examen de détail au cours de ses prochaines séances.

Exemple français

Le plan «alerte enlèvement», avec notamment la diffusion de
messages par les chaînes de télévision et sur les panneaux
d'affichage des autoroutes, a récemment permis de retrouver
rapidement un pédophile récidiviste qui a violé un garçon de 5 ans
à Roubaix. Inspiré des procédures anglo-saxonnes, il a été lancé en
France début 2006.



L'utilité d'un tel dispositif en Suisse se fait sentir après la
disparition de la petite Ylenia en Suisse orientale. Après trois
semaines, les enquêteurs ne savent toujours pas où pourrait se
trouver l'enfant.



ats/ant

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Toujours pas de trace d'Ylenia

La petite Ylenia a bien été transportée dans la fourgonnette de son ravisseur présumé, a révélé l'analyse approfondie des traces ADN. Par ailleurs, l'enquête continue de piétiner. De nouvelles recherches n'ont abouti à aucun résultat.

Sur les indications d'un radiesthésiste, la police d'Appenzell Rhodes-Extérieures a fouillé jeudi un ravin entre Stein et Teufen avec l'aide de membres du Club alpin suisse. Elle n'a rien trouvé.

Le radiesthésiste avait indiqué de façon très précise où se trouvait le corps de la fillette, de même que l'arme utilisée par le kidnappeur. Les enquêteurs prennent les informations émanant de radiesthésistes ou de médiums tout aussi au sérieux que les autres, dit la police d'Appenzell Rhodes-Extérieures, qui en a reçu 25 au total.

Trois semaines après la disparition d'Ylenia, les enquêteurs ne savent toujours pas où pourrait se trouver l'enfant ou son corps. Entre-temps, les objets saisis par la police espagnole au domicile du principal suspect sont arrivés à St-Gall. La police st-galloise va maintenant les analyser, a-t-elle indiqué vendredi.