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Les stades de foot remplis au deux tiers, selon le projet d'Alain Berset

Le public pourra retourner en plus grand nombre dans les stades dès le mois d'octobre. [Keystone - Laurent Gilliéron]
Les stades de foot pourraient être remplis aux deux tiers, selon un premier projet / Le 12h30 / 2 min. / le 25 août 2020
Des stades de football remplis aux deux tiers et des patinoires avec la moitié des sièges occupés dès le mois d'octobre. Tel est le projet d'ordonnance du conseiller fédéral Alain Berset en matière de protection des grandes manifestations.

Cette information révélée par le Tages Anzeger a été confirmée à la RTS. Selon cette proposition, les places debout seraient interdites et le port du masque obligatoire.

Si les deux tiers des places assises pourraient être occupées dans les stades de foot, cela représente potentiellement plus de 10'000 personnes, voire plus de 20'000 dans les grands stades.

Plus strict dans les patinoires

Dans les patinoires et autres évènements en milieu fermé, la norme serait un peu plus stricte. Seule la moitié des sièges seraient à disposition du public.

Cette différenciation est justifiée selon le conseiller d'Etat Pierre Alain-Schnegg, en charge de la santé dans le canton de Berne, interrogé dans le 12h30. Il approuve aussi le port du masque obligatoire dans ces enceintes: "Le port du masque, dans les conditions actuelles, réduit fortement la pression sur les équipes de traçage".

Les négociations se poursuivent

Ce serait donc la piste envisagée pour le moment, mais les discussions entre la Confédération, les cantons et les milieux sportifs se poursuivent.

Les cantons pourraient avoir la possibilité de décider de normes plus strictes. Cela est même "très important", selon Pierre-Alain Schnegg qui attend des critères précis: "Ces critères peuvent être multiples: prévalence, nombre de cas positifs, de décès...  Il faut avoir une flexibilité".

L'ordonnance instaurant ces concepts de protection devrait être validée le 2 septembre. Elle pourrait être retouchée par la suite selon l'évolution de la pandémie.

Julien Bangerter/lan

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