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Près de 15% des jeunes adultes souffrent de symptômes dépressifs

13,5% des jeunes suisses souffrent de symptômes dépressifs selon un rapport publié par l'Observatoire de la santé
13,5% des jeunes suisses souffrent de symptômes dépressifs selon un rapport publié par l'Observatoire de la santé / 19h30 / 2 min. / le 27 août 2020
La part des jeunes adultes souffrant de symptômes dépressifs a augmenté au cours des dernières années, selon un rapport de l'Observatoire suisse de la santé (Obsan). Le taux de suicide chez les jeunes a toutefois diminué de plus de moitié en 30 ans.

La part des 16–25 ans qui souffrent de symptômes dépressifs moyens à sévères a augmenté pour passer de 10,4% à 13,5% entre 2012 et 2017, selon le rapport national sur la santé 2020 publié jeudi par l'Obsan.

Par rapport à l’ensemble de la population suisse, les adolescents et les jeunes adultes (16–25 ans) rapportaient en 2017 nettement plus de symptômes dépressifs moyens à sévères (13,5% contre 8,6%), mais sensiblement moins de dépression au cours des douze mois précédant l’enquête (3,6% contre 6,6%).

Baisse des suicides

Au cours des 30 dernières années, le taux de suicide des 11–25 ans a diminué de moitié, indique le rapport de l'Obsan. Il a reculé de 51% chez les filles et les jeunes femmes et de 62% chez les garçons et les jeunes hommes.

Le suicide reste tout de même une des causes de décès les plus fréquentes chez les adolescents et les jeunes adultes (et même la première cause de mortalité chez les adolescents de plus de 16 ans).

Neuf jeunes sur dix en bonne santé

De manière plus générale, neuf jeunes sur dix en Suisse, de 0 à 25 ans, se sentent en bonne santé. Un enfant sur cinq présente toutefois soit un risque de santé chronique tel que l'obésité - qui a diminué légèrement chez les jeunes enfants - soit vit avec une maladie chronique ou un handicap.

Dans certains domaines, les jeunes semblent par ailleurs plus sages que leurs aînés. La part des plus de 15 ans qui admettent avoir fait des excès ponctuels d'alcool au moins une fois par mois a diminué: un tiers en 2010, ils n'étaient pas plus d'un quart en 2018. La proportion des jeunes de 11 à 15 ans qui fument des cigarettes au moins une fois par mois ne cesse quant à elle de chuter depuis 2002.

gma avec ats

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