Modifié

Les Allemands très présents à Zurich - 19:30 du 30 août

Au cœur de la «métropole de la Suisse»
Au cœur de la «métropole de la Suisse»
Le Journal de 19:30 consacre une page spéciale au canton de Zurich, véritable laboratoire politique du pays et poids (très) lourd du Parlement fédéral.

Zurich aime à se la jouer métropole de la Suisse, notait la
«Basler Zeitung» du 27 août dernier. De fait, qu'on le veuille ou
non, la ville et son canton jouent un rôle économique et politique
prépondérant dans notre pays.

Sous la Coupole fédérale, les Zurichois «trustent» à eux seuls
un sixième (34) des sièges du Conseil national... Cette importance
ainsi que les spécificités socio-économiques du canton valaient
bien un détour particulier de la TSR. C'est chose faite avec la
page spéciale que lui consacre le 19:30, avec une palette d'invités
de premier plan.

Développement modèle

Doris Fiala, présidente des radicaux zurichois, Elmar
Lederberger, maire (socialiste) de Zurich, et Roger Köppel,
rédacteur en chef de la (très à droite) «Weltwoche», y débattent
des enjeux politiques suisses et cantonaux – montée des Verts, y
compris les Verts libéraux, pertes possibles des socialistes,
alliances PRD-UDC...



Mais l'émission fait également le point sur le développement
modèle de la ville, sur sa politique pionnière en matière
d'écologie ou encore sur l'arrivée considérable de travailleurs
allemands suite à l'entrée en vigueur des accords bilatéraux avec
l'UE et le boom de l'économie zurichoise.

Anti-Allemands

Cet afflux a suscité une virulente campagne dans le Blick et nombre de réactions
négatives dans la population. Sur son blog, www.blogwiese.ch , Jens Wiese a
offert une plate-forme de discussion – qui tourne parfois à
l'exutoire – aux Suisses allemands et aux Allemands. Son interview
du 19:30 met en évidence les clichés et les tensions qui règnent,
tout en dessinant le profil de ces nouveaux émigrés.



Autre acteur zurichois, Bjorn Johannson , le chasseur de tête le plus renommé
de Suisse. Le Norvégien, qui vit depuis 1968 dans notre pays, est
aujourd'hui incontournable. Que les grandes banques, Roche ou
Nestlé cherchent un top manager et son bureau est presque
immanquablement consulté. M. Johansson place chaque année une
trentaine de cadres, dont la moitié d'étrangers, dans les organes
dirigeants des plus grandes entreprises helvétiques.



Malgré son expérience, Bjorn Johansson a été sidéré par
l'évolution de l'économie du pays: «Il y a 10 ans, je n'aurais
jamais cru que nous aurions autant d'étrangers à la tête des plus
grandes entreprises suisses.»



Pascal Praplan / Nicolas Rossé trsinfo.ch

Publié Modifié