Le contrat porte sur une durée de trois ans. Il en coûtera en
tout 650'000 francs au Département des affaires étrangères (DFAE),
a indiqué devant la presse le chef du Bureau de coopération suisse
en Inde, François Binder.
La Suisse achètera des «Certified Emission Reductions» (CERs,
réductions d'émissions certifiées) auprès d'une centrale indienne
qui produit de l'énergie à partir de la biomasse. Le projet fait
partie des mécanismes de développement propres du Protocole de
Kyoto.
Le projet basé à Malavalli, dans le sud de l'Inde, est le premier
à s'être vu décerner un «gold standard», un label de qualité remis
par la fondation du même nom basée à Bâle. Ce label distingue des
projets pour le développement d'énergie durable.
Conférence sur le fédéralisme
Après un périple en "Solartaxi" (voir
ci-contre), Micheline Calmy-Rey a tenu un discours lors de
l'ouverture de la quatrième Conférence sur le fédéralisme qui se
tient à Delhi jusqu'à mercredi. Elle a mis en garde contre la
globalisation des problèmes et des risques.
«Les mécanismes de coordination entre les différentes entités
s'imposent de plus en plus», a-t-elle remarqué. Dans l'après-midi
(heure locale), la délégation suisse doit se rendre à Hyderabad,
dans le sud de l'Inde, où elle visitera mardi un projet de
micro-finances soutenu par la DDC.
ats/bri
Au volant du Solartaxi
En Inde, la présidente de la Confédération a rencontré l'initiateur du «Solartaxi» Louis Palmer. Le Lucernois est parti début juillet de Suisse pour un tour du monde en voiture solaire.
Micheline Calmy-Rey l'a félicité pour son initiative. «Il est nécessaire de renforcer la prise de conscience des gens sur le réchauffement», a-t-elle souligné.
La conseillère fédérale a ensuite pris place dans le Solartaxi aux côtés de Louis Palmer. «La prochaine fois, c'est moi qui conduit!», s'est-elle exclamée en ressortant.