Des politiciens se mobilisent pour sauver la production de sucre suisse

Vendredi dernier, la commission de l'économie du Conseil national a mis un projet en consultation: une protection douanière minimale et un soutien financier renforcé pour la production biologique des betteraves sucrières. Des mesures prises pour des motifs économiques et écologiques.

Raisons écologiques

Selon une majorité d'élus, sans aide, la production de betteraves sucrières suisse continuerait de diminuer et les deux fabriques d'Aarberg et de Frauenfeld ne seraient plus exploitées au maximum. Avec cette protection douanière, la production locale serait favorisée et cela réduirait les importations de sucre venant parfois de l'autre bout du monde.

Pour le conseiller national PLR Jacques Bourgeois, à l'origine du projet, soutenir le local est important pour s'assurer des conditions de culture de la betterave à sucre. "Je préfère soutenir le local, manger local. C'est comme ça que l'on pourra apporter notre contribution à toute la problématique du climat", ajoute-t-il.

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Sauvegarder des postes

Pour sauver la production de sucre suisse, le conseiller national UDC vaudois Jean-Pierre Grin vient de déposer un texte qui demande au Conseil fédéral d'encourager par tous les moyens le développement de surfaces cultivées pour la betterave sucrière. Une manière de sauver les 250 postes des deux usines, mais aussi tous les emplois directement liés. Il met également en avant le caractère durable de cette production.

Sujet radio: Marie Giovanola

Adaptation Web: Clotilde Loup