L'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) a publié lundi une nouvelle directive en ce sens, a-t-il indiqué dans un communiqué. Un délai plus long peut être accordé "pour des raisons temporelles, financières, politiques ou économiques".
Dans sa première directive, l'OSAV a chargé les cantons de mettre en place des mesures, pour que les distributeurs rendent leur eau potable conforme dans un délai de deux ans, en cas de dépassement de la limite. Dans la directive adaptée, les cantons doivent en principe toujours tenir compte de ce délai de deux ans, mais celui-ci peut être flexible. Les cantons doivent informer l'OSAV des mesures décidées.
Protection de la santé
Après des enquêtes auprès des cantons, l'OSAV avait découvert que, sur 1700 échantillons prélevés, 27% contiennent des métabolites du chlorothalonil qui dépassent la quantité maximale autorisée. Ce sont surtout les grandes régions, telles que le Plateau, qui sont touchées, indique l'OSAV.
Un dépassement de la quantité maximale autorisée ne présente pas de danger "imminent" pour la santé, soutient l'OSAV. Mais le respect de cette valeur garantit à titre préventif la protection de la santé. Depuis le 1er janvier 2020, il est interdit de vendre des produits contenant du chlorothalonil, un fongicide "probablement cancérigène".
ats/clo