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Un Suisse a été enlevé en Haïti

Haïti est un pays peu sécurisé et l'un des plus pauvres du monde
Haïti est un pays peu sécurisé et l'un des plus pauvres du monde
Un Suisse a été enlevé samedi à Haïti. L'homme circulait dans son véhicule tout-terrain dans le sud de la capitale Port-au-Prince lorsqu'il a été attaqué et emmené, ont annoncé la police et la mission de l'ONU.

Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a confirmé
mardi une information de l'agence AP. Le porte-parole Lars Knuchel
n'a pas voulu donner de détails sur cet enlèvement.

Le Suisse est un cinéaste

Le Suisse kidnappé est un cinéaste-réalisateur, selon l'un de
ses collaborateurs cité par l'AFP. Ses ravisseurs ont pris contact
avec ses proches réclamant le versement d'une rançon, a indiqué
cette source. «Nous croyons qu'il est en bonne santé, nous avons eu
un contact au téléphone avec lui», a précisé un autre
collaborateur.



Le cinéaste travaille depuis quelques années en Haïti. Il était en
train de tourner un film de fiction dans le quartier de Cité
soleil, le plus grand bidonville de Haïti autrefois contrôlé par
des groupes armés, selon son collaborateur. On ignore si son
enlèvement a une quelconque relation avec ce film.



Depuis que des casques bleus et la police haïtienne ont repris le
contrôle des quartiers les plus dangereux de la ville en février
dernier, le nombre d'enlèvements et de meurtres a diminué à Port-au
Prince. Les opérations pour venir à bout des bandes criminelles qui
terrorisent le pays ont débuté à la fin de l'année dernière avec
l'arrivée du nouveau gouvernement de René Préval.



ats/bri/tac

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Peu de sécurité à Haïti

Le DFAE déconseille les voyages en Haïti, l'un des pays les plus pauvres du monde. Les meurtres et enlèvements d'étrangers y sont fréquents. Un peu moins de 150 Suisses vivent en Haïti.

Après le départ de l'ancien président Jean-Bertrand Aristide en 2004, son successeur René Préval tente de reprendre les choses en main avec l'aide de la Mission de stabilisation des Nations Unies en Haïti.

Mais selon le DFAE, les bandes criminelles n'ont toujours pas été désarmées et il existe une zone de non-droit où les criminels agissent avec une extrême brutalité, pratiquement en toute impunité.