Cette position "est tout simplement scandaleuse", a estimé vendredi la présidente de MSF Suisse Reveka Papadopoulos. "Forte de sa tradition humanitaire, la Suisse peut s'ériger en un exemple de solidarité à travers la mise en œuvre de voies sûres" de demandes d'asile, dit-elle dans une déclaration envoyée à Keystone-ATS. L'envoi d'une aide humanitaire "ne suffit pas" et celle-ci ne doit pas contribuer à rétablir l'ancien "système de détention".
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Accueillis dans un site qui ne pouvait accueillir qu'environ 3000 personnes, ces 12'000 migrants ont dû faire face aux impacts de cette surcharge. Pour protester, certains d'entre eux ont provoqué un incendie qui a détruit le camp.
Outre les mineurs, "d’autres personnes restent particulièrement exposées", notamment au Covid, dit la présidente de Médecins Sans Frontières Suisse. Elle mentionne les familles avec de jeunes enfants, les victimes des violences sexuelles ou des personnes malades.
"Le nouveau pacte européen sur les migrations qui sera annoncé le 23 septembre est l'occasion d'un acte politique fort de l'Europe en faveur d’une solution durable", dit encore la présidente. Partenaire des Etats membres de l'UE, la Suisse "doit assumer sa responsabilité", affirme-t-elle également.
ats/clo