Depuis plusieurs années, on croise des travailleurs aux horaires flexibles, des "digital nomads" et la "semaine de quatre jours payés cinq" fait l'objet de projets-pilotes dans différentes entreprises. Faut-il travailler moins, ou s'organiser différemment pour travailler mieux?
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Pourtant, la semaine de cinq jours de travail, généralement du lundi au vendredi, semble indéboulonnable. "Il y a souvent dans la réduction du temps de travail des gains de productivité (...). Mais à voir si pour les individus c'est vraiment un gain, car cela peut s'accompagner d'une forme d'intensification du travail", explique Nicky Lefeuvre, professeure ordinaire en sociologie du travail à l'Université de Lausanne, interrogée dans Le Point J.
"Les hommes n'ont pas modifié, ou quasi pas, leur durée de temps de travail, mais les femmes sont entrées massivement sur le marché du travail rémunéré. C'est autour de ces tensions que se jouent les réflexions sur un autre modèle d'organisation du travail", ajoute-t-elle.
Jessica Vial et l'équipe du Point J