Hasard du tirage au sort , Genève, où la colonie lusitanienne est la
plus forte communauté étrangère de la ville, accueillera deux des
trois matches de qualification des Portugais.
Idem pour les Turcs qui affronteront les Suisses à Bâle, ville
qui compte la plus forte diaspora turque de Suisse. Il s'agira
peut-être du seul match véritablement à risque.
Ferveur "oranje"
On se souvient en effet des problèmes qui avaient entouré les
confrontations des deux équipes, qui s'étaient affrontées en
barrage des éliminatoires de la Coupe du monde 2006. Lors du match
aller à Berne, l'hymne national turque avait été sifflé. Au retour
à Istanbul, dans un stade surchauffé, les Suisses avait été
physiquement secoués jusque dans les vestiaires après le match.
Deux pays voisins évolueront en Suisse: la France et l'Italie.
La rencontre de leurs deux équipes, revanche de la finale de la
Coupe du monde 2006, se déroulera le 17 juin à Zurich. Autres
supporters colorés et appréciés pour leur ferveur et leur nombre,
les Hollandais, dont l'équipe disputera ses trois matches de poule
au Stade de Suisse à Berne.
La Confédération souhaite la bienvenue aux sept équipes qui seront
accueillies en Suisse, a affirmé dimanche le Département fédéral
des sports. La Suisse tient à satisfaire pleinement aux règles de
l'hospitalité, indique le communiqué.
ats/kot
Villes hôtes réjouies
Genève a de la chance: les Portugais y disputeront deux de leurs trois matches, des affiches idéales, sachant que les Lusitaniens représentent la plus forte communauté étrangère de la ville.
Maire de Zurich «absolument heureux», Elmar Ledergerber s'attend à une «grandiose fête du football» à l'occasion de la répétition de la finale de la Coupe du monde 2006 entre la France et l'Italie, le 17 juin au Letzigrund. Deux équipes qui évolueront aussi au Stade de Suisse, où les Pays-Bas disputeront leurs trois matches.
Un «groupe génial», se réjouit le maire de Berne. Les Hollandais présentent selon lui le plus fort potentiel de spectateurs et les Italiens pourront compter sur le grand nombre de «secondos». Alexander Tschäppät attend en revanche moins de Français.
A Bâle, qui accueillera les trois matches de la Suisse, le conseiller d'Etat Urs Wüthrich (BL) note les relations étroites que la Suisse entretient avec ses trois adversaires, grâce à l'immigration. Avec la Turquie, les autorités s'attendent à un important trafic de supporters en provenance d'Allemagne.
Prochaines étapes
Prochaine étape, la conférence des directeurs cantonaux de justice et police se livrera vendredi prochain à une appréciation de la situation sur le front de la sécurité. Les 13 et 14 décembre, une rencontre au niveau ministériel est agendée à Glattbrugg (ZH).
On attend aussi le choix des lieux de séjour et d'entraînement des équipes, sachant que l'Allemagne et la Suède, bien qu'elles joueront en Autriche, ont déjà réservé leurs hôtels au Tessin, à Ascona respectivement Lugano. Une quarantaine d'établissements sont sur les rangs. La France pourrait porter son choix sur le Mont-Pèlerin (VD), au-dessus de Vevey.