Dans une interview parue jeudi dans le quotidien valaisan «Le
Nouvelliste», le chef du service cantonal de la chasse, Peter
Scheibler, explique les difficultés de la traque.
«Les quinze gardes-chasse du Valais romand et leurs auxiliaires
n'ont pas chômé! Un dispositif de tournus a été instauré.» Les
gardes-chasse n'ont aperçu l'animal qu'une seule fois et la neige
les a empêchés de l'atteindre.
Traque stérile
«Pendant des périodes entières, ses traces ont purement et
simplement disparu», indique Peter Scheibler. Toujours selon le
chef du service de la chasse, les traces indiquent qu'il y a plus
d'un loup, sans pouvoir pour autant les dénombrer.
Si le loup n'est pas abattu d'ici ce soir minuit, le service de la
chasse continuera à récolter des observations pour préparer au
mieux la prochaine saison d'estivage et les mesures de protection
adéquates.
ats/cab
Nouvel abattage possible
Une nouvelle autorisation de tir contre le loup ne sera possible que si la bête en question s'en prend à nouveau à 15 moutons dans le même périmètre que par le passé.
S'il sévit dans une autre zone, il faudra que davantage d'ovins soient dévorés.
Décision prise en septembre
Le conseiller d'Etat valaisan Jean-René Fournier avait donné son feu vert pour abattre le loup du Chablais le 27 septembre.
Une fois le délai de recours passé, soit le 28 octobre, les gardes-chasse avaient soixante jours pour le tirer.
Le WWF avait renoncé à faire recours.