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FARC: la Suisse conviée aux opérations

Hugo Chavez a détaillé le plan d'action pour libérer les otages
Hugo Chavez a détaillé le plan d'action pour libérer les otages
La Suisse a été invitée à participer à l'opération de libération des trois otages des FARC en Colombie, a annoncé vendredi un porte-parole du DFAE. Un représentant suisse va accompagner la délégation internationale.

Le porte-parole du Département fédéral des affaires étrangères
(DFAE), Lars Knuchel, a précisé que les autorités vénézuéliennes
sont à l'origine de cette invitation.

Il confirmait à l'ATS une information du journal colombien «El
Tiempo». «La Suisse agit dans la discrétion pour obtenir la
libération des otages et de tous ceux qui continuent d'être privés
de liberté», a expliqué le porte-parole.

Opération vendredi

Le DFAE rappelle que la Suisse s'engage depuis plus de cinq ans,
aux côtés de la France et de l'Espagne, pour faciliter une solution
humanitaire du conflit en Colombie. Selon la presse colombienne,
l'opération doit démarrer vendredi après-midi.



Trois avions et deux hélicoptères vénézuéliens, munis de l'emblème
du CICR, doivent transporter sur l'aéroport colombien de
Villavicencio la délégation internationale, composée désormais de
membres de huit pays (Argentine, Bolivie, Brésil, Cuba, France,
Equateur, Suisse et Colombie).

Délégués du CICR

Cinq délégués du Comité international de la Croix-Rouge (CICR),
un basé à Caracas, quatre en Colombie, sont prêts à accompagner le
convoi, a précisé un porte-parole de l'organisation humanitaire à
Genève, Marçal Izard. Les hélicoptères ne devraient rapatrier les
trois otages aux mains des FARC que samedi. Selon les médias
locaux, un délai de 72 heures a été donné par Bogota au président
Hugo Chavez et toute l'opération doit être terminée dimanche en fin
d'après-midi.



La guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC)
a promis le 18 décembre de libérer trois de ses otages: Clara
Rojas, la principale collaboratrice d'Ingrid Betancourt, enlevée
comme elle en février 2002, son fils de trois ans Emmanuel et la
parlementaire colombienne Consuelo Gonzalez.



ats/het

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Convoi aérien

Le gouvernement colombien a donné son feu vert mercredi à la «caravane humanitaire» négociée par Chavez avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie pour concrétiser la libération des trois otages, dont Clara Rojas.

Le plan prévoit qu'un convoi aérien, marqué aux couleurs de la Croix-Rouge, se rende dans la ville de Villavicencio, située dans le centre de la Colombie, au pied des Andes.

Des hélicoptères prendront alors la direction d'un camp rebelle pour récupérer les otages et les ramener à Villavicencio ou les conduire directement en territoire vénézuélien.

La mission pourrait prendre du temps en raison de la difficulté du terrain et des conditions météo incertaines dans le secteur où les FARC leurs otages.