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L'UDC garde son cap politique

Ueli Maurer, tout sourire, peu après l'annonce du triomphe UDC
La succession de U.Maurer à la tête de l'UDC est toujours ouverte
L'UDC ne changera pas de cap après son passage dans l'opposition. Son secrétaire général Gregor Rutz l'a annoncé à l'issue des deux jours de séminaire des cadres du parti à Horn (TG). La présidence du parti n'a pas été évoquée.

Cette question n'était pas à l'ordre du jour, a précisé samedi à
l'ATS Gregor Rutz. La rencontre annuelle des cadres est l'occasion
d'échanger des idées dans une atmosphère détendue et n'a pas pour
but la prise de décisions.

Président élu en mars

Christoph Blocher était présent. Il s'engagera activement pour
l'UDC, a indiqué le secrétaire général du parti. Sa candidature à
la présidence est encore ouverte. Le successeur d'Ueli Maurer doit
être élu le 1er mars.



La séance des membres du groupe parlementaire fédéral, présidents
et secrétaires des partis cantonaux, ainsi que des conseillers
d'Etat et juges fédéraux était placée sous le titre de «Opposition
- principes, repères et lignes directrices». Vendredi déjà, l'UDC a
annoncé que la non-admission d'Eveline Widmer-Schlumpf ou de Samuel
Schmid dans le groupe parlementaire fédéral n'était pas
contestée.

Même programme

L'UDC continuera de s'engager pour moins d'impôts et pour une
Suisse indépendante et neutre. Les électeurs et les plus de 10'000
personnes qui ont adhéré au parti depuis un mois attendent un ligne
claire du parti. L'UDC poursuivra aussi sa lutte contre les abus en
matière d'asile et d'aide sociale: «Selon les cas, le combat
deviendra plus dur», a prédit Gregor Rutz.



Le chef du groupe PDC Urs Schwaller espère de l'UDC qu'elle
définisse clairement sa ligne. Il attend avec intérêt la position
du parti sur la libre circulation des personnes avec les nouveaux
membres de l'UE. «Je ne pense pas qu'elle soit prête à jeter les
accords bilatéraux par dessus bord à cause de la libre
circulation», a déclaré le conseiller aux Etats fribourgeois dans
une interview publiée samedi par le «Bund».



En matière de droits populaires, l'UDC devrait en revanche faire
de la résistance active, estime Urs Schwaller. «Les rapports se
durciront», mais les démocrates du centre seront obligés de trouver
des majorités.



ats/tac

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«Nombreuses légendes»

Le conseiller d'Etat fribourgeois Urs Schwaller, interrogé samedi par le "Bund", espère en outre que le nouveau groupe du PDC, PEV et des Verts libéraux deviendra leader sur les thèmes économiques et environnementaux.

Revenant sur l'éviction de Christoph Blocher du Conseil fédéral le 12 décembre, le chef du groupe PDC précise que ce scénario ne faisait pas partie de la stratégie principale.

Et Urs Schwaller de s'étonner des «nombreuses légendes» qui se sont construites autour de ces élections.

Si Eveline Widmer-Schlumpf n'avait pas accepté son élection, «il n'y aurait pas eu de candidature officielle Schwaller», précise l'intéressé. Le PDC aurait demandé à l'UDC de présenter une autre candidature.