A Verbier (VS), le directeur des remontées mécaniques, Eric
Balet, évoque une recette en hausse de 36% par rapport à 2007 pour
la première semaine de janvier. Depuis l'ouverture de la saison
mi-novembre, la fréquentation a augmenté de 17% par rapport à
l'année précédente.
Le 31 décembre, Verbier a même connu son record absolu
d'affluence: 18'600 skieurs se sont pressés sur son domaine ce jour
là. «C'est vite vu, c'est le meilleur début de saison que nous
ayons jamais connu», résume Eric Balet. «Et malgré cela, comme
toutes les installations fonctionnent, les gens ont plus d'espace
pour évoluer que l'an passé».
Les Français débarquent
Même son de cloche du côté de Leysin (VD): «Nous avons
enregistré très peu d'attente malgré le monde, car tout notre
domaine est ouvert», indique René Vaudroz, directeur de Téléleysin.
«L'enneigement a été super bon durant les fêtes et les recettes du
mois de décembre ont bondi de 130% par rapport à 2006».
A Leysin, on a croisé plus de Français que par le passé durant les
vacances. «La force de l'euro joue un rôle certain», indique René
Vaudroz. «Pour beaucoup, les vacances en Suisse deviennent
abordables».
Alémaniques aussi heureux
En Suisse alémanique également, l'affluence s'est résolument
inscrite à la hausse. Plus de 180'000 personnes ont été
transportées par la compagnie des chemins de fer de la Jungfrau,
dans l'Oberland bernois, entre le 22 décembre et le 2 janvier,
indique la porte-parole, Kathrin Naegeli.
L'accident mortel de télésiège, survenu jeudi, n'a visiblement pas
freiné l'envie des skieurs. Mais la force du foehn a contraint les
responsables à fermer une grande partie du domaine vendredi.
Plus à l'est, les remontées mécaniques du Titlis à Engelberg (OW)
ont elles aussi connu un franc succès: avec 80'000 clients depuis
le 23 décembre, la hausse atteint 20 % par rapport à l'an
passé.
ats/tac
Sourire dans les Préalpes
Au Moléson, on observe aussi une autre tendance, qui se dessine
depuis plusieurs années: le nombre croissant de promeneurs qui
utilisent les installations pour prendre un bol d'air frais en
altitude. «Notre piste de luge a aussi connu son record d'affluence
pendant les deux semaines de vacances», ajoute Antoine
Michelloud.
Autre évolution, l'arrivée d'une clientèle issue de la classe
moyenne des pays de l'Est se confirme. «Ils ont dorénavant les
moyens de venir, mais pas forcément de s'offrir les stations les
plus chères», estime le responsable.
ats/tac
Record d'affluence à Cointrin
L'aéroport de Genève-Cointrin a connu ce week-end une affluence record. «Nous n'avons pas encore les chiffres exacts, mais nous pensons avoir franchi la barre des 100 000 passagers sur les deux jours», a indiqué le porte-parole, Philippe Roy. Le précédent record était de 98'000 passagers sur un même week end.
Malgré cette très forte fréquentation, aucun incident majeur n'est à déplorer. «La météo nous a passablement aidés», précise le porte-parole. «Et les effectifs avaient été renforcés, dans tous les secteurs».
Deux types de clientèle se sont croisés à Cointrin en cette fin de semaine. De nombreux adeptes des sports d'hiver originaires du Royaume-Uni ou de Scandinavie ont transité par l'aéroport avant de rejoindre les champs de neige ou de rentrer chez eux. Quant aux avions en provenance d'Egypte et du bassin méditerranéen, ils étaient remplis de Suisses tout bronzés de retour de vacances.
Sur les routes, le trafic est généralement resté fluide ce week-end en Suisse, malgré une forte affluence. Seul un bouchon de trois kilomètres a été signalé samedi matin devant l'entrée sud du tunnel du Gothard. Il ne s'est résorbé qu'en début de soirée, indique dimanche Viasuisse dans un communiqué.
La neige a en partie recouvert les chaussées des autoroutes A2 et A13 ce week-end au sud des Alpes, sans pourtant occasionner d'importantes perturbations.
Par contre, en raison d'une forte affluence, les vacanciers de retour des stations de ski ont dû patienter jusqu'à 90 minutes avant de pouvoir franchir le tunnel ferroviaire de la Vereina, aux Grisons. Le temps d'attente pour quitter le Valais a quant à lui atteint 60 minutes au tunnel ferroviaire de la Furka.