La Société coopérative nationale pour le stockage des déchets radioactifs (Nagra) a présenté mardi un bilan intermédiaire des forages réalisés depuis un an et demi dans ces trois régions. Les résultats confirment qu'un dépôt pourrait être construit dans ces trois zones.
La Nagra prévoit d'annoncer en 2022 le site pour lequel elle a l'intention de déposer auprès de la Confédération une demande d'autorisation générale pour la construction d'un dépôt en couches géologiques profondes. Le peuple suisse aura le dernier mot en 2030, au plus tôt. L'ouverture d'un site de stockage est prévue pour 2050.
L'argile comme barrière
Selon la Nagra, le sous-sol des trois régions susceptibles d'accueillir le dépôt est constitué d'une couche d'argile à opalinus de plus de cent mètres d'épaisseur et très dense. L'argile à opalinus est considérée comme la meilleure barrière de sécurité pour entreposer des déchets radioactifs.
Les forages ont montré que cette couche ne se trouve pas à la même profondeur sur les trois sites. Les couches rocheuses au-dessus et au-dessous sont également différentes.
ats/kkub