Depuis l'an 2000, entre 52 et 435 cas annuels avaient été déclarés durant la période courant jusqu'à la fin octobre. Le précédent record datait de 2018 (377 cas), annonce l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans son bulletin publié lundi.
Les estimations sont en revanche dans la moyenne pluriannuelle en ce qui concerne le nombre de consultations pour des piqûres de tiques ou des cas de borréliose (également appelée maladie de Lyme). De janvier à fin octobre, on estime à 25'400 le nombre de consultations médicales pour une piqûre de tique et à 15'500 celui des cas de borréliose aiguë.
Conditions météo favorables
Selon l'OFSP, il est probable que les conditions météorologiques favorables ont orienté bon nombre de personnes vers des activités de loisirs en plein air, compatibles avec les règles de maintien de la distance recommandée en cette période de pandémie de coronavirus.
Parallèlement, la crise sanitaire a potentiellement eu des effets indirects pendant quelques semaines sur l'accès à la vaccination (obligation de reporter les interventions non urgentes) et sur la disposition des personnes à se faire vacciner (crainte d’être infectées lors d’une consultation).
Vaccination recommandée
La vaccination contre la méningo-encéphalite verno-estivale (MEVE) est recommandée aux adultes et aux enfants, généralement à partir de six ans, qui habitent ou séjournent dans une région à risque (tous les cantons sauf ceux de Genève et du Tessin). La vaccination des enfants de 1 à 5 ans doit être évaluée au cas par cas.
La saison pendant laquelle les tiques sont particulièrement actives s’étend de mars à novembre. Le nombre mensuel de cas de MEVE évolue pendant la saison chaude par vagues et illustre le caractère saisonnier de cette épidémie. Il fluctue considérablement en cours de saison et d'une saison à l'autre.
ats/vajo