"Le but, c'est de pouvoir aller aux toilettes sans répondre à des normes de genre et sans être sujet à une surveillance du corps, parce que ce sont des lieux d'interaction sociale aussi", explique Juliette Jouan, étudiante à Sciences po Rennes et autrice cette année d'un mémoire sur le genre des toilettes.
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"Les revendications sont encore un peu timides. A l'échelle politique, il n'y a pas beaucoup de mise à l'agenda", explique Juliette Jouan, qui estime que
est "une demande assez rare en Europe". Les demandes, émanant souvent d'associations LGBTIQ+, concernent souvent des universités, en Europe ou en Amérique du Nord.
Il y a tout un travail à faire sur la signalétique des toilettes.
Juliette Jouan explique par ailleurs que la volonté d'installer des WC non-genrés dans l'espace public se heurte pour l'heure encore souvent à des considérations techniques, dans des bâtiments qui ont été pensés "de façon genrée".
Mais comment sont imaginés ces espaces, et à qui bénéficient-ils? Et d'où vient le tabou autour d'une mixité des WC?
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Jessica Vial et l'équipe du Point J