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Construction: Implenia opposé à la SSE

Implenia se demande carrément s'il faut quitter l'association faîtière
Implenia se demande carrément s'il faut quitter l'association faîtière
Le refus du compromis pour une convention nationale de travail (CN) dans la construction par les délégués de la SSE n'est pas du goût d'Implenia. Le numéro un suisse veut rechercher une "alternative".

Implenia pourrait remettre en cause son appartenance à
l'association faîtière. Dans un communiqué diffusé vendredi
après-midi, Implenia se distancie de la décision de l'assemblée des
délégués de la Société suisse des entrepreneurs (SSE).

La plus grande entreprise de construction helvétique accepte le
compromis âprement négocié en décembre dernier entre les
partenaires sociaux sous l'égide du médiateur Jean-Luc
Nordmann.

Quitter la SSE?

Implenia doit désormais aussi repenser sa stratégie en matière
d'association, a relevé Jean-Pierre Vogt, le responsable du
personnel du groupe basé à Dietlikon (ZH), interrogé par
l'ATS.



Naturellement l'entreprise tire certains avantages en tant que
membre de la SSE. Mais le vide conventionnel entre partenaires
sociaux n'est ni de l'intérêt d'Implenia, ni de celui de la
branche, écrit la société née de la fusion du bâlois Batigroup et
du genevois Zschokke. "Il en résulterait une réduction générale des
salaires ainsi que la perte d'emplois, essentiellement sous la
pression d'entreprises étrangères concurrentes".



Pour mémoire, réunis jeudi à Zurich, les délégués de la SSE ont
refusé par 91 voix contre 14 le compromis de CN négocié avec les
syndicats Unia et Syna. Ils ont demandé à renégocier le
texte.



ats/hof

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Le refus de la SSE

Jeudi, le conflit de la construction a pris une nouvelle tournure avec le rejet par les délégués de la Société suisse des entrepreneurs du compromis sur la convention collective nationale.

Ils s'opposent à plusieurs des points négociés avec les syndicats, refusant le compromis élaboré le 19 décembre avec les syndicats sous la médiation de Jean Luc Nordmann, ancien chef de la Direction du travail au Secrétariat d'Etat à l'économie.

Ils ne sont pas d'accord notamment avec la compensation des heures supplémentaires.