"Lorsqu’un objet est délicat, les discussions et échanges se font avant la réunion du Conseil fédéral. Tout est fait en amont pour trouver un compromis et éviter un vote", explique le libéral-radical. "Quand on doit vivre ensemble pendant des années, ce qui est le cas du Conseil fédéral, on sent bien que de temps en temps il faut faire une concession pour que quelqu’un d’autre en fasse une la fois suivante."
Les dossiers sont donc largement travaillés, entre conseillers fédéraux, et avec les lobbys ou opposants éventuels, avant d’arriver officiellement sur la table du conseil. "Cela manque parfois de panache parce qu’on n’a que des décisions qui mûrissent avec une sorte de meule qui lime les aspérités". Mais Pascal Couchepin se dit très fier de certains choix: "Pour moi, l’exemple de consensus réussi a été celui de l’assainissement d’une grande banque" (ndlr en 2008).
Caroline Stevan, avec l'équipe du Point J.