Pour Simonetta Sommaruga, ce G20 virtuel est l'occasion pour la Suisse de faire entendre sa voix. Face aux chefs d'Etat et de gouvernement des vingt pays industriels et émergents les plus importants, la présidente de la Confédération expliquera comment la Suisse gère la crise sanitaire à court terme. Ses conséquences seront aussi abordées (lire encadré).
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Les discussions porteront également sur la manière de garantir intégration, durabilité et stabilité à long terme, selon les services de la présidente de la Confédération.
Climat et droits humains
Il sera question également de sujets qui n'ont pas trait à la pandémie: l'avenir de la collaboration multilatérale et le changement climatique. Une problématique centrale pour Simonetta Sommaruga qui avait d'ailleurs axé son discours au Forum économique mondial de Davos en début d'année sur sa "préoccupation" face à l'état du monde "en feu".
De son côté Amnesty International demande à la conseillère fédérale de s'engager à cette occasion pour la libération de militantes des droits des femmes emprisonnées en Arabie saoudite.
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Marie Giovanola/sjaq
Le G20 sollicité pour trouver 4,5 milliards de dollars pour l'OMS
Les pays du G20 doivent aider à combler un manque de 4,5 milliards de dollars dans le fonds de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour notamment distribuer des vaccins contre le coronavirus, exhortent des dirigeants dans une missive datée du 16 novembre.
Une somme pour financer l'ACT-Accelerator, un dispositif de coopération internationale mis en place sous l'égide de l'OMS, pour s'assurer que les pays développés ne monopoliseront pas les traitements, les tests et les vaccins contre le nouveau coronavirus.
Un tel engagement du G20 "permettra une stratégie de sortie de crises", ont ajouté les signataires de cette lettre adressée au roi Salmane d'Arabie saoudite, président du G20 cette année, en amont du sommet international virtuel accueilli par Ryad ce week-end.
Le courrier est signé par la Première ministre norvégienne Erna Solberg, le président sud-africain Cyril Ramaphosa, le directeur de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus et par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
Les organisateurs du G20 à Ryad n'ont fait aucun commentaire dans l'immédiat.
afp/sjaq