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L'armée suspend sa collaboration avec l'association de soutien à la Patrouille des Glaciers

Un militaire dans l'aire de départ de la Patrouille des Glaciers à Zermatt. [Keystone - Maxime Schmid]
L'armée suspend sa collaboration avec l'association de soutien à la Patrouille des Glaciers. / Le Journal horaire / 19 sec. / le 21 novembre 2020
 L'armée a temporairement suspendu sa collaboration avec l'Association de soutien, de gestion et de promotion de la Patrouille des Glaciers (ASPDG), via une lettre envoyée le 6 novembre. Des échanges ont lieu pour régler la situation.

Renato Kalbermatten, chef de la communication du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS), a confirmé la suspension temporaire de la collaboration. Il a aussi confirmé qu'il y a eu des échanges entre les deux parties, mais sans donner plus d'informations.

Interrogé sur les raisons de la suspension temporaire, Renato Kalbermatten a répondu que "l'association a des problèmes internes et on aimerait qu'elle les règle". "Ensuite, on continuera à collaborer", a-t-il poursuivi, précisant que l'armée n'avait pas fixé de délai.

Le chef de la communication a encore dit que l'armée restait ouverte et prête à organiser la prochaine édition de la célèbre course de ski-alpinisme.

Gestion financière en cause

Selon des informations parues samedi dans le Nouvelliste, 24 Heures et la Tribune de Genève, des questionnements surgissent au sein de l'ASPDG sur la gestion financière de son comité directeur, composé de cinq personnes. Par ailleurs, des tensions existeraient au sein de l'association, qui aurait changé trois fois de président depuis juillet, et les vérificateurs de compte auraient reçu seulement cette fin de semaine des documents demandés en août.

L'ASPDG, subventionnée par plusieurs collectivités publiques dont l'Etat du Valais et la Confédération, gère les sponsors de la course tandis que l'armée l'organise. Actuellement, l'ASPDG dégagerait passablement d'argent. Selon la convention qui lie les deux parties, la Confédération a un droit de regard sur les finances, puisque l'association génère de l'argent grâce à une activité organisée par l'armée, et donc les contribuables.

ats/cab

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