Cette proportion est légèrement plus élevée qu'en Allemagne, alors qu'en France, le taux tombe à 62% et 50% en Italie. Ces différences s'expliquent notamment par la part des femmes travaillant à temps partiel, plus élevée que dans les pays voisins. Elles sont plus de 60% à être concernées dans notre pays, contre un tiers seulement en Italie.
Si le travail à temps partiel présente des opportunités, il n'est pas sans risques selon l'Office fédéral de la statistique. Un emploi à temps partiel permet d'exercer d'autres activités telles que les études, une formation continue, les obligations familiales ou le bénévolat. Toutefois, le revers de la médaille est que, surtout à un taux d’occupation relativement bas, il est associé à des relations de travail plus précaires, à moins de possibilités de carrière et à des conditions économiques plus difficiles, avec des salaires plus bas et des pensions plus faibles.
Concernant les salaires, et l'écart des rémunérations hommes-femmes, les derniers chiffres qui permettent une comparaison internationale ne sont pas disponibles.
Les derniers disponibles datent de 2017 et révèlent un écart de 17% en Suisse entre femmes et hommes. En France, des données provisoires l'estiment à 15% contre 5% en Italie et 21% en Allemagne.
Autant d'étudiantes que d'étudiants
En Suisse, les femmes constituent exactement la moitié de la population estudiantine du degré tertiaire. Cette proportion est presque la même en Allemagne (49%) et se situe entre 53 et 56% en Autriche, France et Italie.
La Suisse a la plus forte proportion de femmes au Parlement national (42%), suivie par la France (40%), l'Autriche (39%), l'Italie (36%) et l'Allemagne (31%).
Marie Giovanola/ebz