La mobilisation a dû s'adapter cette année aux contraintes sanitaires liées à la pandémie de Covid-19. Pas de grandes manifestations, pas de défilés, mais des stands, des flash mob ou encore des conférences en ligne. Les actions se concentrent donc sur les réseaux sociaux.
A Lausanne, par exemple, la grève féministe a tout de même proposé un stand au centre-ville, alors que des femmes se sont promenées dans les rues de la ville, de manière isolée, vêtues de tee-shirts blancs, une main ensanglantée peinte sur leur masque anti-Covid.
Les revendications 2020
Les militantes exigent une révision du Code pénal concernant la notion de consentement.
Aujourd'hui, pour qu'un viol soit reconnu par la justice, la victime doit prouver qu'elle a subi une contrainte. Un système jugé intolérable par les militantes pour qui, sans consentement, c'est une agression, c'est un viol.
Elles souhaitent aussi des fonds pour la mise en place de politique de prévention et d'éducation sur les violences sexistes et sexuelles, ou encore un renforcement des structures associatives.
Cette journée de mercredi se terminera de manière symbolique. A 18h30, des bougies seront allumées dans plusieurs centres-villes pour rendre visibles les violences sexistes et sexuelles.
Virginie Gerhard/ddup