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La situation est encore "loin d'être sûre", selon l'OFSP, qui fait état de 3800 nouveaux cas

- L'Office fédéral de la santé publique a fait état mardi de 3802 cas supplémentaires de Covid-19 en 24 heures. Un total de 107 décès supplémentaires sont à déplorer et 226 malades ont été hospitalisés. Le taux de positivité s'élève à 19,22%.

- Devant la presse, Virginie Masserey, cheffe de la section contrôle de l'infection de l'OFSP a précisé que la situation en Suisse était à l'heure actuelle "loin d'être sûre". Elle a toutefois dit souhaiter que l'on puisse fêter Noël en petit groupe, sans se mettre dans des situations à risque.

- L'OFSP a également détaillé sa stratégie de vaccination en oeuvre dès début 2021, avec un triple objectif, des priorités vaccinales définies et une logistique coordonnée entre Swissmedic, l'armée et les cantons.

- Aux Chambres fédérales, le Conseil national a décidé d'élargir l'aide pour les cas de rigueur: il a abaissé le seuil permettant aux entreprises touchées par la crise du coronavirus de bénéficier d'un soutien dans la loi Covid-19.

- L'OFSP recommande toujours de conserver une distance de 1,5 mètre avec les personnes qui ne sont pas du même ménage, de porter un masque dans le cas où cette distance ne peut être maintenue et de respecter les règles d'hygiène.

Suivi assuré par RTSinfo

21h20

Plan de vaccination: une opération logistique complexe

Sur le front des vaccins, l'actualité s'accélère. Alors que les autorités de surveillance comme Swissmedic planchent sur ces dossiers, c'est un autre défi qui s'annonce, celui de la logistique pour vacciner la population. L'OFSP a dessiné sa stratégie.

>> Lire à ce sujet : Le plan de vaccination contre le Covid-19, un véritable défi logistique

La Confédération a commandé 13 millions de doses, ce qui représente potentiellement 6 millions de Suisses à vacciner en 2021. Les vaccins seront gratuits et ne seront pas obligatoires, mais tout le monde ne pourra se faire vacciner tout de suite. La commission fédérale pour les vaccinations a défini les groupes prioritaires, parmis lesquelles, les personnes à risques, le personnel soignant et le personnel d'encadrement des personnes à risques.

Lorsque les groupes prioritaires auront été vaccinés, toutes les autres personnes qui le souhaitent pourront être vaccinées à leur tour, dans la limite des stocks.

Exemple de ce défi logistique immense, le vaccin de Pfizer doit être stocké à une température de -80°C. Cela implique la mise en place de mesures de stockage et de transport dans une température constante à -80°C.

>> Le reportage du 19h30 :

Le plan de vaccination contre le Covid-19 de la Confédération, un défi logistique qui s'annonce
Le plan de vaccination contre le Covid-19 de la Confédération, un défi logistique qui s'annonce / 19h30 / 2 min. / le 1 décembre 2020

Pour les cantons, l'organisation de la vaccination s'annonce colossale. Il s'agit en effet de volumes inédits. Si l'on considère le canton de Vaud, par exemple, et que l'on table sur une vaccination de 50% de la population, cela représente 400'000 personnes. Chacune devra recevoir deux doses, soit un total de 800'000 injections. Il faudra donc effectuer 4000 injections par jour durant 7 mois.

>> L'interview de Jacques Gerber dans le 19h30 :

Jacques Gerber: "Dans le canton du Jura, nous voulons intégrer complètement le personnel de santé dans le plan de vaccination"
Jacques Gerber: "Dans le canton du Jura, nous voulons intégrer complètement le personnel de santé dans le plan de vaccination" / 19h30 / 2 min. / le 1 décembre 2020

21h00

Emmanuel Macron veut dissuader les Français de venir skier en Suisse

Le président français Emmanuel Macron a indiqué devant la presse que le gouvernement envisageait de prendre "des mesures restrictives et dissuasives" pour empêcher les Français d'aller skier à l'étranger, notamment en Suisse, à Noël alors que les remontées mécaniques seront fermées en France.

Emmanuel Macron a dit comprendre "l'angoisse (...) des élus de montagne et des professionnels" et assuré que tout était fait pour "pouvoir recommencer au plus tôt possible en janvier" les activités montagnardes "quand on aura une visibilité" sur l'épidémie de Covid-19.

>> Revoir le reportage du 19h30 :

Le président Emmanuel Macron compte dissuader les Français de skier à l'étranger à Noël
Le président Emmanuel Macron compte dissuader les Français de skier à l'étranger à Noël / 19h30 / 1 min. / le 1 décembre 2020

>> Les explications de Rouven Gueissaz :

Rouven Gueissaz: "Face à la France, ici à Berne, on sourit, tout en rappelant que la Confédération est un État souverain"
Rouven Gueissaz: "Face à la France, ici à Berne, on sourit, tout en rappelant que la Confédération est un État souverain" / 19h30 / 1 min. / le 1 décembre 2020

>> Lire également : Emmanuel Macron veut dissuader les Français de venir skier en Suisse - Le suivi du Covid-19 dans le monde

20h40

En Valais, l’émotion des retrouvailles dans les EMS

En Valais, c’est un jour de soulagement pour des milliers de familles. Les visites de proches dans les EMS sont à nouveau autorisées. Si les règles sanitaires sont encore et toujours très strictes, à l’heure des retrouvailles, l’émotion est palpable.

>> Le reportage du 19h30  :

En Valais notamment, les résidents en EMS peuvent à nouveau recevoir des visites
En Valais notamment, les résidents en EMS peuvent à nouveau recevoir des visites / 19h30 / 2 min. / le 1 décembre 2020

19h50

Polémique après la fête pour les 70 ans d'Ueli Maurer

Le Conseil national a célébré le conseiller fédéral Ueli Maurer à l'occasion de son 70e anniversaire ce mardi avec des ballons rouge à croix suisse. Cette action s'est déroulée alors que le ministre des Finances participait aux débats sur la loi Covid-19.

Une vingtaine de conseillers nationaux sont entrés dans la salle, certains entonnant même un "Happy Birthday".

Cet hommage qui contrevient à toutes les règles en période de coronavirus a provoqué une foule de commentaires sur les réseaux sociaux.

>> Les précisions du 19h30 :

L'hommage en chanson du Parlement pour les 70 ans d'Ueli Maurer n'est pas passé inaperçu au temps du Covid-19
L'hommage en chanson du Parlement pour les 70 ans d'Ueli Maurer n'est pas passé inaperçu au temps du Covid-19 / 19h30 / 1 min. / le 1 décembre 2020

19h10

Les couples durant le Covid

Qu'en est-il des couples pendant le coronavirus? Quelle est la typologie des couples qui fonctionnent en temps de pandémie? Des éléments de réponse avec Caroline Kruse, conseillère conjugale et familiale, auteur de "Les secrets des couples qui durent".

>> Son interview dans Forum :

Forum des Idées - Les couples durant le coronavirus
Forum des Idées - Les couples durant le coronavirus / Forum / 6 min. / le 1 décembre 2020

18h40

Les députés neuchâtelois ont approuvé le budget 2021

Le Grand Conseil neuchâtelois a approuvé par 104 oui, 5 non et deux abstentions le budget 2021, qui devrait dégager un excédent de 8 millions de francs. L'impact financier de 111,7 millions, lié à la crise du Covid-19, sera compensé notamment par un recours aux réserves conjoncturelles.

Laurent Kurth, conseiller d'Etat, en charge des finances, a annoncé que "l'Etat tiendra en 2020 et en 2021. Les amortisseurs conjoncturels introduits en 2019 permettent d'éviter d'ajouter une crise financière à la crise sanitaire, sociale et économique. Les exercices 2022 et 2023 demanderont néanmoins une grande rigueur et des choix".

18h10

Tests rapides disponibles dans les pharmacies vaudoises

Les tests rapides antigéniques pour détecter le coronavirus sont désormais disponibles dans des pharmacies vaudoises. Les premiers tests ont ouvert mardi même dans certaines pharmacies, les suivants suivront de façon échelonnée ces prochains jours. Quelque 4000 tests sont actuellement à disposition du canton de Vaud par jour.

"Les demandes de 24 pharmacies ont été validées et quelques autres sont en attente. Mais toutes ne sont pas encore opérationnelles car elles doivent suivre une formation pour effectuer les frottis nasopharyngés et mettre en place une structure adéquate. Le flux des personnes potentiellement infectées ne doit pas croiser le flux des patients qui viennent acheter une aspirine", a expliqué une porte-parole du Département de la santé et de l'action sociale.

17h00

Retour à la normale pour les TPG

Les transports publics genevois (TPG) retrouvent un horaire normal à partir de samedi.

A partir du 5 décembre, les TPG augmentent leur offre "afin d'accompagner les mesures de déconfinement annoncées par le Conseil d'Etat genevois", indique un communiqué. Le réseau des TPG fonctionnera à nouveau à 100%.

Le service de nuit, dont les Noctambus, reste suspendu, conformément aux décisions de la branche suisse des transports et de l'Office fédéral des transports.

16h20

Vers un vote à distance au Conseil national?

Le coronavirus ne doit pas empêcher les conseillers nationaux de voter. Les Chambres fédérales sont appelées à se prononcer sur une initiative parlementaire en faveur du vote à distance.

La commission des institutions politiques du National propose une modification urgente, limitée dans le temps, de la loi sur le Parlement. Le projet doit permettre aux élus touchés par le Covid-19 de participer aux votes de leur conseil depuis chez eux, ont indiqué mardi les services du Parlement.

La mesure vise à garantir la représentativité des décisions malgré l'absence physique de plusieurs députés. Elle ne s'appliquera pas au Conseil des Etats.

Le projet concerne les élus testés positifs, en quarantaine ou en isolement. Le vote à distance doit avoir lieu en même temps que le vote dans la salle du National. Les personnes touchées par le Covid-19 pourront participer aux scrutins sur un site internet créé à cet effet. Les élus absents ne pourront cependant pas participer aux élections ou aux votes à bulletin secret.

15h30

Le maire de Châtel (F) en croisade contre la fermeture des stations de ski françaises

La mairie de Châtel, en France voisine, ne comprend pas la décision du gouvernement français de fermer ses domaines skiables. Depuis quelques jours, les couleurs de la Suisse décorent sa façade, en signe de protestation.

"Manque d’écoute, de concertation, décision prise trop tôt, la France décide de fermer ses domaines skiables quand sa voisine prend une autre position. Symboliquement, la mairie de Châtel pavoisée aux couleurs de la Suisse", détaille sur Twitter Nicolas Rubin, le maire de la commune située en Haute-Savoie, photo à l'appui.

Interrogé sur France Bleu, l'édile explique que ce geste "symbolique" et "pacifique" marque le soutien de Châtel à une solution concertée entre les deux pays et qui s'adapte à la situation sanitaire.

Nicolas Rubin, maire de la commune française de Châtel, proteste contre la décision du gouvernement français de fermer ses domaines skiables. [Keystone - Jean-Christophe Bott]
Nicolas Rubin, maire de la commune française de Châtel, proteste contre la décision du gouvernement français de fermer ses domaines skiables. [Keystone - Jean-Christophe Bott]

"La plus suisse des stations françaises", comme le clame son slogan, fait partie du domaine franco-suisse des Portes du Soleil. La partie helvétique sera elle ouverte.

Les pays alpins bataillent depuis plusieurs jours sur la fermeture ou non des stations d'hiver afin d'empêcher une nouvelle propagation du coronavirus par des touristes. L'Allemagne et l'Italie veulent une ouverture après Nouvel An seulement, tandis que l'Autriche et la Suisse excluent de fermer les leurs. La France a elle décidé de permettre aux stations d'ouvrir mais pas aux remontées mécaniques.

>> Lire aussi : Mécontente du sort réservé aux stations de ski, une mairie française se couvre de drapeaux suisses

15h20

Les cantons s'organisent pour la campagne de vaccination

Des centres de vaccination ainsi que des équipes mobiles seront mis en place dans les cantons. La mise en oeuvre de cette planification devrait être possible dès début 2021, selon Rudolf Hauri, président de l'association des médecins cantonaux.

Les centres de vaccination seront établis sur les sites indépendants mais aussi sur les sites hospitaliers. Des équipes mobiles sont également prévues dans les EMS notamment.

Lorsque beaucoup de doses seront à disposition, les pharmacies devraient aussi pouvoir fournir des vaccins après en avoir obtenu l'autorisation.

Le processus de vaccination va certainement prendre toute l'année voire plus. Il n'est donc pas possible de miser uniquement sur les centres de vaccination, a indiqué Rudolf Hauri. Il a également rappelé la nécessité de livrer les doses de vaccins de manière simultanée dans chaque canton.

Le vaccin devrait être gratuit pour les personnes qui possèdent une assurance maladie. Les cantons prennent en charge les coûts de la mise en place d'infrastructures.

15h00

Vaccin acheminé dans les cantons par l'armée

L'armée s'occupera d'acheminer le vaccin depuis le fabricant jusqu'aux cantons, qui se chargeront ensuite de l'administrer à la population. Elle est actuellement en mesure de stocker des doses limitées du vaccin, et pourra prendre en charge l'ensemble des doses d'ici la fin de l'année.

"Nous avons préparé les infrastructures depuis des mois et nous disposons d'entrepôts froids et ultrafroids, où seront stockés les vaccins", a précisé mardi au cours d'un point de presse de l'OFSP Daniel Aeschbach, chef de la Pharmacie de l'armée.

L'armée prépare les kits de vaccination. Au besoin, elle fournira de la glace aux cantons.

Daniel Aeschbach estime qu'une collaboration étroite avec les cantons est un facteur de succès. Un premier entretien a eu lieu vendredi dernier et les contacts sont maintenus de façon constante.

14h45

Noël en petits comités

Peut-on encore sauver Noël? Virginie Masserey, cheffe de la section contrôle de l'infection de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), souhaiterait que "l'on puisse fêter en petit groupe, sans se mettre dans des situations à risque". "Ce seront de toute manière des fêtes particulières, où la préoccupation de contamination restera présente", souligne l'experte.

Car la Suisse est encore très loin d'une situation sûre, à l'instar ce qui a prévalu cet été, avec une moyenne de 100 à 200 nouvelles contaminations par jour, fait valoir Virginie Masserey. "C'est là un ordre de grandeur qui serait sûr."

14h40

Les professionnels vaudois de la scène en colère

Les professionnels vaudois des arts de la scène sont en colère. Ils s'estiment victimes d'une injustice et réclament la réouverture des scènes et théâtres. Ils remettront en début d'après-midi une pétition signée par plus de 700 personnes au Grand Conseil vaudois.

>> Voir le sujet du 12h45 :

Les professionnels vaudois des arts de la scène remettent une pétition signée par 700 personnes au Grand Conseil
Les professionnels vaudois des arts de la scène remettent une pétition signée par 700 personnes au Grand Conseil / 12h45 / 2 min. / le 1 décembre 2020

14h35

Swissmedic attend des informations pour autoriser les vaccins

Swissmedic ne dispose pas de toutes les informations nécessaires pour délivrer une autorisation pour les trois vaccins contre le coronavirus acquis par la Suisse. Il manque encore des données sur la sécurité, l'efficacité et la qualité.

Des questions ont été posées aux fabricants, qui ont livré les données de leurs études. "Nous manquons de données sur l'efficacité des tests cliniques et sur les sous-groupes importants qui ont participé à ces grandes études, a précisé Claus Bolte, chef de la division autorisation chez Swissmedic, lors d'un point de presse de l'OFSP.

Swissmedic veut par exemple connaître les maladies préexistantes des personnes ayant participé à ces études.

L'acceptation de vaccins aussi rapidement développés exige une grande confiance dans les fabricants et les autorités de contrôle. Il est donc important d'examiner de très près les effets sur les différents groupes de personnes.

14h30

Groupes cibles pour la vaccination définis

La Commission fédérale pour les vaccinations a défini les groupes cibles qui bénéficieront en priorité d'un vaccin contre le Covid-19. Les personnes à risques, le personnel soignant et le personnel d'encadrement des personnes à risques en font partie. Les femmes enceintes ne feraient a priori pas partie de ce groupe de vaccination, les personnes enceintes étant exclues des études pour l'instant.

Les contacts étroits des personnes à risque ainsi que les personnes dans les institutions collectives présentant un risque marqué d'infection constituent également des groupes cibles, a indiqué devant la presse Christoph Berger, président de la Commission fédérale pour les vaccinations.

Lorsque les groupes prioritaires auront été vaccinés, toutes les autres personnes qui le souhaitent pourront être vaccinées s'il reste suffisamment de doses.

L'objectif est de protéger la population contre une évolution grave de la maladie ou des cas de décès et non pas de viser une immunité globale, a déclaré Christoph Gerber. Ce dernier objectif pourra éventuellement être poursuivi plus tard.

14h20

Stratégie vaccinale en 3 points

La stratégie de vaccination de la Confédération a été présentée lors d'une conférence de presse. Les priorités seront l'accès des groupes vulnérables au vaccin, qui sera gratuit et non obligatoire. Quelque 13 millions de doses devraient être disponibles, permettant à 6 millions de personnes d'être vaccinées.

La stratégie de vaccination s'articule autour de trois objectifs, a expliqué Virginie Masserey, cheffe de la section contrôle de l'infection de l'Office fédéral de la santé publique.

Il s'agit d'abord de diminuer le fardeau de la maladie en réduisant les cas sévères, ensuite de maintenir les capacités du système de santé et de réduire les conséquences sociales et économiques de la maladie, en diminuant la propagation du virus.

Dans un premier temps, l'OFSP ne vise pas l'immunité du groupe ou l'élimination du virus car "nous ne savons pas si c'est possible", a précisé Virginie Masserey. La priorité sera donnée à faciliter l'accès aux vaccins, avant tout pour ceux qui en ont le plus besoin, soit les groupes de personnes vulnérables. La vaccination sera gratuite et ne sera pas obligatoire.

14h15

Etat de situation extraordinaire prolongé jusqu'au 26 janvier à Neuchâtel

Les députés neuchâtelois ont accepté par 91 oui, 10 non et 11 abstentions de prolonger l'état de situation extraordinaire jusqu'au 26 janvier 2021, date de la prochaine session du Grand Conseil. Le gouvernement sera habilité à prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger la population, moyennant information régulière des commissions financière et de gestion et des chefs de groupes.

"La deuxième vague est bien présente (...) même si la baisse est amorcée. La situation reste instable, d'autant plus que la période des fêtes se conjuguera vraisemblablement avec l'émergence de la grippe. Il faut donc des conditions-cadre pour pouvoir prendre des décisions rapidement", a déclaré Monika Maire-Hefti, présidente du Conseil d'Etat.

La détérioration de la situation économique dans certaines branches pourrait imposer des mesures de soutien urgentes dans des domaines relevant ordinairement de la compétence du Grand Conseil. De plus, la fin de l'année correspond à une période de ralentissement de l'activité parlementaire, le Grand Conseil ne siégeant pas en session ordinaire durant de huit semaines. Le niveau important de circulation du virus pourrait aussi perturber le déroulement des sessions si un nombre élevé de députés devait être mis en quarantaine ou en isolement.

Les députés neuchâtelois siègent de nouveau au Pavillon des sports de La Chaux-de-Fonds. A leur arrivée, ils ont été accueillis par une cinquantaine de manifestants, venant notamment du domaine de la culture et de la restauration, et qui brandissait des pancartes où l'on pouvait par exemple lire "En route pour la banqueroute".

14h00

Nombre modeste de tests effectués

La situation épidémiologique s'améliore toujours lentement en Suisse, a commenté Virginie Masserey, cheffe de la section contrôle de l'infection de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), lors du traditionnel point de presse bi-hebdomadaire de l'office, en référence aux 3802 nouveaux cas recensé depuis hier.

Le nombre de tests effectués est toujours modeste, relève la responsable, avec quelque 20'000 tests, et 6300 tests rapides.

13h45

Les évêques pour un triage en soins intensifs moins discriminant

En matière de triage des traitements en soins intensifs, il serait bien de revoir la définition de la fragilité pour les plus de 65 ans souffrant d'un handicap ou de démence. Tel est l'avis de la commission de bioéthique de la Conférence des évêques suisses. Cette dernière appelle à une révision des directives de triage de l'Académie suisse des sciences médicales.

Ces critères ont été élaborés en cas de pénurie de ressources de soins intensifs dues à la pandémie. La commission de bioéthique de la Conférence des évêques suisses juge l'actuelle échelle de fragilité discriminante - car basée sur la dépendance de la personne à l’aide d’un tiers - et encourage à considérer plutôt la capacité du patient à supporter un traitement médical intensif.

>> Les précisions dans le 12h30 :

Un patient hospitalisé aux soins intensifs de Lugano. [Keystone - Ti-Press/Pablo Gianinazzi]Keystone - Ti-Press/Pablo Gianinazzi
La Conférence des évêques suisses appelle à une révision des directives de triage de l'Académie suisse des sciences médi / Le 12h30 / 1 min. / le 1 décembre 2020

13h30

Vaud et Qoqa remettent le couvert avec WelQome 2

Le canton de Vaud et l'entreprise Qoqa unissent à nouveau leurs forces pour relancer l'économie locale. Après une première opération couronnée de succès après son lancement en juin, ils lancent aujourd'hui WelQome 2. Plus de 900 enseignes sont déjà inscrites, et les Suisses ont jusqu’au 31 août pour en profiter. Si le principe reste le même - valoriser la production artisanale vaudoise – le critère d'éligibilité risque de faire grincer des dents certains commerces.

>> Les explications dans le 12h30 :

Les conseillers d'Etat vaudois Philippe Leuba et Nuria Gorrite avec Pascal Meyer, directeur de QoQa présentent WelQome 2. [Keystone - Laurent Gilliéron]Keystone - Laurent Gilliéron
Le canton de Vaud et l'entreprise QoQa réitèrent leur opération de soutien aux commerçants WelQome / Le 12h30 / 1 min. / le 1 décembre 2020

Le principe de WelQome reste par ailleurs le même, avec un système de bons d'achats qui allouent un rabais de 20% au consommateur et une plus-value de 10% au vendeur. Quelque 20 millions de francs ont été investis, qui devraient générer le triple en chiffre d'affaires.

>> Les précisions de Philippe Leuba, conseiller d'Etat vaudois dans le 12h45 :

Le canton de Vaud relance l'opération WelQome: les précisions de Philippe Leuba, conseiller d'Etat vaudois
Le canton de Vaud relance l'opération WelQome: les précisions de Philippe Leuba, conseiller d'Etat vaudois / 12h45 / 48 sec. / le 1 décembre 2020

13h15

Un milliard pour les cas de rigueur adopté au National

Le seuil permettant aux entreprises touchées par la crise du coronavirus de bénéficier d'une aide devrait être revu à la baisse. Le National veut fixer le chiffre d'affaires minimal à 50'000 francs, alors que le Conseil fédéral propose 100'000 francs.

Le dispositif d'aide adopté par le Parlement en septembre permet entre autres de garantir les salaires, de contribuer au maintien des emplois et d'offrir de l'aide aux secteurs particulièrement affectés. Mais il ne suffit plus concernant les cas de rigueur notamment. La loi a besoin d'être adaptée pour faire face à la deuxième vague, a ajouté le ministre des finances Ueli Maurer.

Dans ce contexte, l'aide aux cas de rigueur sera augmentée à un milliard de francs. La Confédération assumera environ les deux tiers des coûts, les cantons le tiers restant. Les procédures seront simplifiées pour les cantons et l'accès aux données des entreprises sera facilité.

Définition précisée

La définition d’un cas de rigueur a été précisée. Une entreprise n’obtiendra un soutien que si elle était rentable ou viable avant la crise. Son chiffre d’affaires minimal devrait être de 50’000 francs.

Le chiffre d'affaires 2020 devra par ailleurs être inférieur à 60% de la moyenne pluriannuelle. Les cantons quant à eux pourront décider s'ils prennent en compte les indemnités reçues en 2020 en cas de chômage partiel ou de perte de gain liée au Covid-19.

Le Conseil des Etats empoignera le dossier mercredi.

>> Les précisions du 12h30 :

Un paquet d'aide d'un milliard a été décidé pour les cas de rigueur. [Keystone - Urs Flueeler]Keystone - Urs Flueeler
Le National adopte un paquet d'aide d'un milliard pour les cas de rigueur / Le 12h30 / 2 min. / le 1 décembre 2020

>> Lire aussi : Loi Covid: le National élargit l'aide pour les cas de rigueur

13h00

Les Grisons ne veulent pas fermer les domaines skiables

Les Grisons ne veulent pas entendre parler d'une éventuelle fermeture des domaines skiables pour cause de pandémie. En revanche, leur gouvernement se dit à prêt à renforcer les mesures contre le coronavirus dans les stations de sports d'hiver, si la Confédération l'ordonne.

Durcir les mesures de protection, contrôler leur application et prononcer des sanctions si ces mesures ne sont pas respectées: le Conseil d'Etat y est prêt, a déclaré mardi le ministre grison de l'économie Marcus Caduff (PDC) aux médias réunis à Coire. Par contre, il est inacceptable de faire des domaines skiables des boucs émissaires" de la pandémie, a-t-il souligné.

"Le risque d'être infecté au coronavirus lors d'une journée à ski n'est pas plus grand que dans un centre commercial", rappelle le ministre. Quant aux remontées mécaniques, il faut les mettre sur pied d'égalité en la matière avec les transports publics, selon lui. Elles ont investi de l'argent dans des concepts de protection.

12h15

Une initiative veut empêcher que la vaccination puisse devenir obligatoire

Le Mouvement de liberté suisse a lancé une initiative populaire intitulée "Pour la liberté et l'intégrité (STOP à la vaccination obligatoire)". Ses auteurs souhaitent que les personnes qui refusent de se faire vacciner ne subissent aucun préjudice social ou professionnel.

Les auteurs veulent modifier l'article de la Constitution qui règle le droit à la vie et à la liberté personnelle en ajoutant la notion de consentement. Ce dernier serait requis pour chaque atteinte à l’intégrité physique ou psychique d’une personne.

Si la personne concernée refuse de donner son consentement pour une vaccination, elle ne doit ni se voir infliger une peine, ni subir de préjudices sociaux ou professionnels, précise le texte de l'initiative paru mardi dans la Feuille fédérale.

La récolte des signatures peut commencer. Elle dure jusqu'au 1er juin 2022.

>> Lire : Une initiative veut empêcher que la vaccination puisse devenir obligatoire en Suisse

12h00

3802 nouveau cas en 24 heures

La Suisse compte mardi 3802 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). 107 décès supplémentaires sont à déplorer et 226 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 19'777 tests ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève à 19,22%. Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 52'760. Sur les deux dernières semaines, le pays compte ainsi 610,31 nouvelles infections pour 100'000 habitants.

Depuis le début de la pandémie, 330'874 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 2'753'942 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 4552 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 13'418.

Le pays dénombre par ailleurs 37'310 personnes en isolement et 38'401 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine. S'y ajoutent 287 autres personnes revenant de voyage d'un pays à risque et qui ont dû aussi passer par la case de la quarantaine.

11h40

Neuchâtel veut mieux soutenir la culture et le sport

Le canton de Neuchâtel veut soutenir davantage la culture et le sport, fortement touchés par les mesures sanitaires. En complément des soutiens déjà existants, l'Etat va offrir une aide forfaitaire de 700'000 francs pour les acteurs culturels neuchâtelois. Le soutien au sport se monte à 1 million.

L'aide forfaitaire dans la culture s'inspire du modèle mis en place en Valais. Les professionnels, actifs dans les domaines reconnus par la Confédération et déductions faites des APG et des soutiens de Suisseculture Sociale (SCS), pourront obtenir une aide forfaitaire de 1800 francs par mois, sur une période de six mois, dans les limites d’un crédit accordé de 700'000 francs, a indiqué mardi le canton.

Le délai de dépôt des demandes a été fixé au 14 décembre. Les montants seront versés au plus tard le 31 décembre.

11h25

Soutien au sport

Le Conseil national a accepté sans discussion d'accorder une contribution à fonds perdu de 115 millions de francs au maximum aux clubs sportifs,  Elle a néanmoins adapté les conditions d'octroi fixées par le Conseil fédéral.

Les réductions des salaires les plus élevés ne devraient pas se baser sur chaque salaire individuel, mais sur le revenu moyen des employés participant directement aux matchs. Le National veut éviter que des clubs ne renoncent aux contributions parce que certains joueurs refusent d'accepter une réduction de leur salaire.

Une minorité du PLR et de l'UDC auraient souhaité que les cantons participent eux aussi au financement des contributions à fonds perdu. Mais leur proposition n'a pas convaincu.

11h20

Le non-port du masque pourrait être amendé

Les personnes qui ne portent pas de masque pourraient être punies. Le Conseil national a accepté mardi d'introduire cette précision dans la loi Covid-19, comme le propose le Conseil fédéral. Mais des exceptions seraient possibles.

L'absence du port du masque et le non-respect des plans de protection seraient amendables. Mais la punition pourrait ne pas être infligée lorsque l'obligation de porter un masque n'est pas clairement établie.

L'UDC Thomas Aeschi (ZG) a plaidé pour l'abandon général de la possibilité de prononcer des amendes. "Les policiers ont autre chose à faire et nous n'avons pas besoin d'un Etat policier", a-t-il argumenté. Le National ne l'a pas suivi par 121 voix contre 65.

11h00

Les finances fédérales dans l'incertitude sur les besoins en 2021

L'Administration fédérale des finances (AFF) prévoit d'émettre en 2021 des emprunts pour une valeur de 6,5 milliards de francs et de lever environ 11 milliards. Mais la pandémie fait peser des incertitudes sur les besoins de financement.

"Les besoins de financement de la Confédération sont entourés d'une grande incertitude en 2021 également en raison de la pandémie due au coronavirus", selon le document publié mardi.

Selon la planification actuelle, des fonds devront être levés l'an prochain sur le marché monétaire et le marché des capitaux pour un montant d'environ 11 milliards. Cela s'explique principalement "par l'arrivée à échéance d'un emprunt de 4,1 milliards, le déficit attendu au compte de financement de la Confédération et les besoins en ressources du fonds de compensation de l'assurance-chômage".

10h30

Les PME s'estiment dans une situation pire qu'en mai

Les petites et moyennes entreprises suisses restent sous très forte pression et s'estiment même dans une situation pire qu'en mai, révèle mardi la Banque Raiffeisen par le biais de son indice PME mensuel, lequel a chuté de 46,3 points en octobre à 44,0 points en novembre, son niveau le plus bas depuis le printemps. Elles souffrent beaucoup plus que les grandes entreprises.

La légère reprise qui s'était amorcée vers la fin de l'été est désormais paralysée par la deuxième vague de la pandémie, même si l'industrie helvétique est moins touchée que lors de la première vague. Mais la situation se dégrade chaque mois, explique le communiqué. L'état des employés des PME est aux abois.

C'est au niveau des entrées de commandes que le bât blesse, l'indice chutant de 45,4 à 40,1 points. La sous-composante délais de livraison est la seule à connaître une embellie (de 47,7 à 48,8 points), mais elle est restée en dessous du seuil de croissance de 50 points.

10h00

Le Covid-19 comme "avertissement", selon l'ambassadrice suisse à l'ONU

La pandémie liée au coronavirus constitue un "avertissement" pour le monde, selon la nouvelle ambassadrice suisse à l'ONU à New York. Elle peut pousser à poursuivre de manière plus conséquente les Objectifs de développement durable (ODD), estime Pascale Baeriswyl.

La période où New York était l'un des épicentres de la crise du coronavirus a également affecté l'ONU, explique-t-elle dans un entretien à Keystone-ATS. Le siège de l'organisation a dû rester fermé jusque vers la fin de l'été.

Si une réunion super-propagatrice avait été observée, sur un site habitué aux discussions pendant des heures dans des salles mal ventilées, la réputation et la fonctionnalité de l'ONU auraient souffert durablement, dit l'ambassadrice.

Volonté politique pour des contremesures

Le "déménagement" vers des négociations numériques a bien fonctionné, affirme-t-elle. En revanche, "toutes les négociations, qui doivent s'appuyer fortement sur l'établissement de la confiance, prennent bien davantage de temps". "La rencontre humaine, l'échange informel qui fait la qualité de notre travail, nous manquent beaucoup", déplore l'ambassadrice.

Les groupes se réunissent désormais à nouveau avec des recommandations plus strictes contre le coronavirus.

"La pandémie a été un avertissement pour les Etats membres", déclare Pascale Baeriswyl. "Nous n'étions pas en voie d'atteindre les ODD. La crise nous a désormais certes encore éloignés mais la volonté politique est plus importante qu'auparavant de prendre des contremesures".

09h45

Le Covid au centre du budget 2021 aux Chambres, un plan B adopté

Le Conseil national a adopté mardi un plan B au cas où les Chambres seraient dans l'impossibilité de boucler le budget 2021 de la Confédération. La décision a été prise à la quasi-unanimité.

Il s'agit d'un arrêté qui ne s'appliquera qu'au budget 2021 et au plan intégré des tâches et des finances 2022-2024. C'est une solution d'ultime recours, au cas où la session serait interrompue ou si le nombre de députés empêchés en raison du Covid-19 est tel qu’un examen en présence des forces respectives des partis n'est plus possible.

4,7 milliards liés à la pandémie

Dans le budget 2021, la crise du Covid qui a durement touché l’économie sera au centre de l’attention. Le déficit prévu par le Conseil fédéral l’an prochain atteint près de 4,2 milliards de francs.

Le budget présenté par le gouvernement prévoit 75,793 milliards de francs de recettes et 80,005 milliards de dépenses. Les dépenses supplémentaires liées à la pandémie totalisent 4,7 milliards de francs, dont 1,6 milliard étaient déjà inclus dans le message du Conseil fédéral.

2,2 milliards sont prévus pour les allocations pertes de gains destinées aux indépendants durement touchés par la crise. Ce montant est comptabilisé comme dépense extraordinaire et exempté du frein à l'endettement. En 2021, la dette brute devrait augmenter de 4,2 milliards pour atteindre 109,7 milliards. Un recul de la dette est attendu à partir de 2023.

09h30

Le canton du Jura peine à répondre à la pauvreté grandissante

Dans le Jura, l'Etat doit faire face à une pauvreté grandissante alors que le canton n’a plus d’argent, ou presque.

En 6 mois, Caritas Jura a distribué dans le seul district de Delémont des aides financières équivalentes à celles octroyées d’ordinaire en trois ans pour l’ensemble du canton du Jura.

Ce seul indicateur démontre l’ampleur de la précarisation d’une partie de la population, dans un canton sans le sou. Le déficit de l’Etat devrait atteindre cette année 35 à 40 millions à cause de la crise, soit 10 fois plus que prévu au budget, et le Jura a déjà mangé toute ses réserves pour 2021.

>> Les précisions dans La Matinale :

Le taux d'aide sociale a pousuivi son léger recul en Suisse en 2019. [Keystone - Christof Schuerpf]Keystone - Christof Schuerpf
Le canton du Jura peine à répondre à la pauvreté grandissante / La Matinale / 2 min. / le 1 décembre 2020

09h15

L'hébergement collectif est resté sinistré au 3ème trimestre

La parahôtellerie helvétique affiche un tableau contrasté à l'issue du 3e trimestre. Les logements de vacances et terrains de camping ont enregistré des hausses de fréquentation, alors que l'hébergement collectif est demeuré dédaigné par les visiteurs, selon l'OFS.

Le secteur dans son ensemble a comptabilisé 7,5 millions de nuitées, dont près de quatre sur cinq sont attribuables à des hôtes autochtones, indique mardi l'Office fédéral de la statistique (OFS) dans son bilan provisoire. Les logements de vacances affichent 2,6 millions de nuitées, contre 2,2 millions un an plus tôt.

La fréquentation des terrains de camping a même bondi à 3,2 millions de nuitées, contre 2,4 millions au troisième trimestre 2019.

Les hébergements collectifs tels que les auberges de jeunesse ont en revanche accusé un nouveau plongeon à 1,7 million de nuitées, contre 2,2 millions sur la base de comparaison.

09h00

L'armée pourra à nouveau venir en aide aux hôpitaux

Les hôpitaux pourront à nouveau être épaulés par l'armée pour faire face à la hausse du nombre de patients atteints du Covid-19. Le Conseil des Etats a approuvé mardi à l'unanimité le déploiement d'un maximum de 2500 militaires d'ici le 31 mars 2021.

L'armée pourra participer aux soins de base et traitements généraux, au prédiagnostic et au dépistage. Elle mettra à disposition du personnel et du matériel pour augmenter les capacités des unités de soins intensifs, notamment avec des respirateurs et de la surveillance, a rappelé Thomas Minder (Ind/SH) au nom de la commission.

Pas de soutien dans les homes

Des militaires ayant suivi une formation spécifique pourront être déployés dans les unités de soins intensifs. D'autres pourront se charger du transport des malades.

La Chambre des cantons n'a pas voulu compléter le projet du Conseil fédéral en autorisant l'engagement de militaires dans les établissements médico-sociaux et les homes. Il a refusé un tel complément par 22 voix contre 21, avec la voix prépondérante du président.

08h45

Réouverture des musées vaudois après un mois de fermeture

Après Genève samedi, les musées du canton de Vaud rouvrent eux aussi leurs portes mardi. Après quasiment un mois de fermeture, le soulagement est de mise.

Les institutions concernées se disent prêtes, mais espèrent que les visiteurs seront au rendez-vous.

Dans les autres cantons romands, les ouvertures devraient se faire progressivement d'ici le milieu du mois. Seuls Fribourg et Neuchâtel attendent encore une décision de leur Conseil d'Etat.

>> Le récit dans La Matinale :

Une personne visite l'exposition "Kiki Smith. Hearing You with My Eyes" au Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne, MCBA, sur le site de Plateforme 10, le 8 octobre 2020. [KEYSTONE - Laurent Gillieron]KEYSTONE - Laurent Gillieron
Réouverture des musées vaudois après un mois de fermeture / La Matinale / 1 min. / le 1 décembre 2020

08h30

Les entreprises suisses ont mieux résisté face à la pandémie

La pandémie de Covid-19 semble avoir moins affecté la Suisse que les autres économies, selon HSBC. Une part de 14% des entreprises helvétiques interrogées affirment être plus rentables qu'avant la crise, contre 8% en moyenne dans le reste du monde.

En Suisse, deux tiers des sociétés estiment qu'il faudra attendre 2022 avant de retrouver le niveau d'affaires qui prévalait avant l'éclatement de la pandémie, selon la dernière édition du "Navigator" de HSBC, publiée mardi. Pour 17% des participantes, la rémission est déjà attendue pour la fin de l'année.

Malgré cet optimisme, les incertitudes restent nombreuses. Parmi les sondés, 42% identifient la deuxième vague pandémique comme le principal risque sur la croissance et la reprise économique, tandis que 23% craignent l'impact du coronavirus sur la demande.

08h15

Rebond de 7,2% du PIB au troisième trimestre

L'économie helvétique a vécu un bel été. Le produit intérieur brut (PIB) de la Suisse a bondi de 7,2% au troisième trimestre comparé au partiel précédent, porté par la demande intérieure et une partie du secteur tertiaire

Cette hausse intervient après une chute de 8,6% lors des six premiers mois de l'année, causée par la pandémie de coronavirus, a précisé mardi le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco).

Toujours 2% de retard par rapport à l'an dernier

L'évolution du PIB entre juillet et septembre dépasse les prévisions les plus optimistes des économistes interrogés par AWP, qui tablaient sur une croissance comprise entre 5,0% et 7,0%.

Malgré cette embellie au troisième trimestre et un rattrapage des trois quarts de la baisse subie lors des six premiers mois de 2020, le PIB accuse toujours un recul de 2% par rapport à son niveau d'avant-crise du Covid-19, à la fin de l'année dernière, précise le Seco.

Plus de résilience que les pays voisins

La Suisse a cependant montré jusqu'ici davantage de résilience face aux difficultés posées par le coronavirus que les pays voisins. L'été a marqué un début de retour à la normale et l'assouplissement progressif des mesures de lutte contre la pandémie.

>> Les précisions du 12h30 :

Le risque de récession ne dépasse pas 25% en Suisse. [Keystone - Jean-Christophe Bott]Keystone - Jean-Christophe Bott
Hausse du PIB suisse de 7,2% entre juillet et septembre / Le 12h30 / 1 min. / le 1 décembre 2020

08h00

Le théâtre des Osses demande des mesures d'assouplissement au gouvernement fribourgeois

Alors que les les cafés et restaurants fribourgeois pourront rouvrir dès le 10 décembre prochain, les théâtres, eux, resteront fermés. Le théâtre des Osses a demandé lundi au Conseil d'Etat des mesures d'assouplissement dans le secteur. Co-directeur du Théâtre des Osses, Nicolas Rossier avoue ne pas comprendre la stratégie du gouvernement fribourgeois.

"On est abasourdis devant les nouveaux assouplissements", confie-t-il à La Matinale. Car s'il s'agit de préserver le monde hospitalier, pourquoi autoriser l'ouverture des magasins pour le Black Friday, des stations de ski, etc.? "Cela donne vraiment l'impression qu'il y a deux poids deux mesures", regrette-t-il.

>> Ecouter la réaction de Nicolas Rossier dans La Matinale :

Nicolas Rossier, co-directeur du Théâtre des Osses à Givisiez (FR). [Dominique Vallès]Dominique Vallès
Le Théâtre des Osses demande des assouplissements au Conseil d'Etat fribourgeois / La Matinale / 1 min. / le 1 décembre 2020

07h45

Les demandes à l'aide sociale ont battu des records cette année à Genève

Avec près de 650 requêtes par mois en moyenne dans le canton, c'est 38% de plus par rapport à 2019, selon les chiffres communiqués lundi par l’Hospice général à la RTS.

Ce qui frappe notamment, c'est le nombre d'indépendants touchés. Plus de 600 d’entre eux ont déposé leur dossier à l’aide sociale depuis mars dernier et le début des mesures de semi-confinement. C’est trois fois plus comparé aux chiffres de 2019. Parmi eux, des chauffeurs de taxi, des esthéticiens-esthéticiennes des fleuristes…

A ces indépendants, s'ajoutent de nombreux employés, licenciés, et privés du chômage car n’ayant pas cotisé suffisamment aux assurances sociales.

>> Les précisions dans La Matinale :

L'entrée de l'Office cantonal de l'emploi et de l'Hospice général à Genève. [keystone - Martial Trezzini]keystone - Martial Trezzini
Les demandes à l'aide sociale à Genève ont battu des records cette année / La Matinale / 1 min. / le 1 décembre 2020

20h40

Les soignants paient un lourd tribut à la 2e vague, surtout sur le plan psychologique

Si la décrue de la deuxième vague de Covid-19, en Suisse, a déplacé l'attention sur la réouverture des cafés, des commerces ou des pistes de ski, les hôpitaux restent surchargés et les soignants sont souvent épuisés physiquement et psychologiquement.

"J’ai complètement craqué en crise d’angoisse au travail. Je me suis mis à pleurer, je n’arrivais plus à bouger. C’était rude, très rude", a confié au 19h30 lundi soir un physiothérapeute en réanimation respiratoire à l'Hôpital neuchâtelois. "Les moyens ne suivent pas. L'équipe est réduite", déplore-t-il.

"Il y a qu'à regarder la tête des collègues que vous allez croiser dans les couloirs. Les visages parlent d’eux-mêmes malgré les masques", constate un aide-soignant au bloc opératoire.

Pour l'heure, les arrêts maladie pour "épuisement professionnel" n'ont heureusement que très peu augmenté parmi les soignants de cet hôpital. Pour tenir face au virus, une cellule de soutien psychologique a été mise en place.

>> Regarder le reportage du 19h30 à Neuchâtel :

Covid-19 : L'état psychologique des soignants. Témoignages.
Covid-19 : L'état psychologique des soignants. Témoignages. / 19h30 / 3 min. / le 30 novembre 2020

19h50

Les critères pour toucher des aides fédérales trop sévères pour beaucoup d'entreprises

Alors que le Conseil fédéral a promis un milliard de francs pour les entreprises dont le chiffre d'affaires a baissé de plus de 40% en raison de la crise sanitaire, les critères très stricts fixés empêchent beaucoup de patrons de toucher cette aide financière.

Chez un spécialiste de la sonorisation, l'agenda est vide cette année en raison de l'annulation des concerts et des festivals. La plupart des 11 employés sont au chômage partiel. Or, le patron et ses trois associés ne touchent rien, malgré un effondrement du chiffre d'affaires de 70%: "En tant qu'entreprise culturelle, nous avons touché une toute petite aide de 2,6% de notre chiffre d'affaires. Le fait d'avoir touché cette aide nous exclut des cas de rigueur", a déploré Jérôme Burri dans le 19h30 de la RTS lundi soir.

Son cas est loin d'être isolé: dans l'événementiel, la moitié des entreprises s'attend à ne rien recevoir, tant les critères sont limitatifs. Et ils auraient pu être pires, car les conditions fixées par la Confédération étaient encore plus sévères, à tel point que la majorité des cantons s'est mobilisée pour les assouplir.

Beaucoup de restaurateurs vaudois n'entrent pas non plus dans les cas de rigueur, car ils ont perdu un peu moins de 40% de leur chiffre d'affaires cette année. Cette limite pourrait pousser certains d'entre eux à ne pas rouvrir le 10 décembre pour atteindre le bon chiffre et toucher les aides.

>> Regarder le reportage du 19h30 :

Aide Covid: Pour beaucoup de patrons, c'est la douche froide. Les critères sont très limitatifs, beaucoup ne toucheront rien.
Aide Covid: Pour beaucoup de patrons, c'est la douche froide. Les critères sont très limitatifs, beaucoup ne toucheront rien. / 19h30 / 2 min. / le 30 novembre 2020

18h55

L'OMS appelle à la prudence avec l'ouverture des stations de ski

Le chef du programme d'urgence au sein de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Michael Ryan a appelé lundi à Genève les différents pays à la prudence en matière d'ouverture des infrastructures de ski.

Comme pour tous les rassemblements de masse, les autorités doivent évaluer les "menaces" de propagation du Covid-19, a-t-il estimé. Selon lui, "le vrai problème va venir dans les aéroports, dans les bus vers les stations, dans les remontées mécaniques ou encore dans l'après-ski". Ceux qui ne peuvent garantir des dispositifs pour réduire la menace devraient "écourter ou reporter" l'ouverture des infrastructures, a-t-il plaidé.

La semaine dernière, le nombre de cas de coronavirus au niveau mondial a diminué pour la première fois depuis septembre. Ce recul a été porté par une baisse importante en Europe grâce à des restrictions "difficiles" mais "nécessaires", estime l'OMS.

>> Lire aussi : Les stations de ski suisses s'accrochent à leurs fêtes de fin d'année et Les stations suisses s'accrochent à leurs fêtes de fin d'année

>> Le point sur les enjeux en Suisse avec un reportage du 19h30

En terrain connu: seules des Alpes à pouvoir ouvrir, les stations suisses de ski sont sous pression

18h30

Loyers commerciaux: coup de pouce refusé par le National

Les commerçants en difficulté à cause de la pandémie de coronavirus ne devraient pas bénéficier d'une réduction de loyer durant la crise. Le Conseil national a refusé lundi par 100 voix contre 87 et 7 abstentions le projet présenté par le Conseil fédéral.

La gauche a trop chargé la barque en commission et a réussi à la faire couler, a déploré Vincent Maitre (PDC/GE). Son collègue de parti Philipp Matthias Bregy (PDC/VS) a de son côté estimé que le projet n'était "pas mûr".

"Nous savons tous que la branche de la gastronomie souffre et qu'elle a besoin d'aide", mais il faut une aide concrète, a-t-il expliqué. Selon lui, la loi Covid-19 propose des solutions pour les cas de rigueur.

Opposition de l'UDC et du PLR

L'UDC et le PLR s'étaient opposés dès le départ au projet de loi. "Malgré les améliorations apportées en commission", Christa Markwalder (PLR/BE) a répété ses critiques contre un projet qui intervient rétroactivement dans des relations contractuelles privées et qui pourrait engendrer une grande insécurité sur le plan juridique.

C'est une mauvaise loi, une loi qui crée de l'incertitude, a conclu au nom de la commission compétente Christian Lüscher (PLR/GE).

Solution limitée

Craignant une "vague de faillites" en cas de rejet du texte, la gauche a tenté de sauver le projet du Conseil fédéral. Il vaut mieux avoir une solution limitée que pas de solution du tout, a plaidé Florence Brenzikofer (Verts/BL).

Baptiste Hurni (PS/NE) a de son côté dénoncé les propositions "perverses" faites en commission. Pour lui, leur seul objectif était de faire "voler en éclats la fragile majorité" de centre-gauche qui avait accepté l'entrée en matière en septembre.

12h30

Caritas lance un appel

Caritas Suisse s'alarme de l'aggravation de la pauvreté en raison du coronavirus. Pour y faire face, elle demande l'introduction de paiements directs ou encore l'augmentation de l'indemnité pour chômage partiel.

L'aide déjà engagée par Caritas Suisse pourrait ne pas suffire si la crise se prolonge, s'inquiète l'organisation. Avant la pandémie, 660'000 personnes en Suisse étaient touchées par la pauvreté.

>> Les précisions du 12h45 :

La pauvreté s'aggrave. Caritas demande à la Confédération d'agir
La pauvreté s'aggrave. Caritas demande à la Confédération d'agir / 12h45 / 1 min. / le 30 novembre 2020

"En réponse à cette augmentation de la pauvreté, Caritas a lancé la plus grande opération d'aide de son histoire pour la population vivant en Suisse", souligne-t-elle. A ce jour, l’aide totale engagée par Caritas s’élève à 12,2 millions de francs, dont 9,7 millions de la Chaîne du Bonheur. Elle vient en aide à plus de 100'000 personnes.

"Beaucoup de gens ont perdu soudainement une partie de leur revenu. Il leur manque de l'argent pour boucler le mois et ils essaient donc d'économiser partout où c'est possible", a expliqué Hugo Fasel, directeur de Caritas, dans le 12h30.

Mais Caritas s'inquiète que ces fonds ne suffisent pas si la crise se prolonge. C'est pourquoi elle demande à la Confédération et aux cantons d'introduire des paiements directs basés sur le modèle des prestations complémentaires. Elle aimerait également que l'indemnité en cas de réduction de l'horaire de travail (chômage partiel) soit portée à 100% du salaire pour les personnes en situation de précarité.

>> L'interview de Hugo Fasel dans le 12h30 :

Hugo Fasel, directeur de Caritas Suisse. [keystone - Christian Beutler]keystone - Christian Beutler
Aggravation de la pauvreté en Suisse: interview d'Hugo Fasel / Le 12h30 / 4 min. / le 30 novembre 2020

>> Lire aussi : Caritas demande de l'aide face à l'aggravation de la pauvreté en Suisse

06h15

Retour sur la journée de vendredi

Les autorités suisses avaient annoncé vendredi 4312 nouveaux cas de coronavirus en 24 heures, ainsi que 141 décès et 209 hospitalisations. Le taux de positivité s'élevait à 15,81%.

06h00

Le dossier complet

Retrouvez dans notre dossier toutes les informations, toutes les analyses et toutes les émissions consacrées au coronavirus.

Le dossier consacré à l'épidémie de coronavirus