Ainsi, 67% des participants à ce sondage réalisé en novembre auprès de 1072 personnes indiquent que leur degré de confiance dans la science est fort ou très fort. En 2019 et en 2016, la proportion était de 56% et 57%, a indiqué mercredi l'UZH dans un communiqué.
Lorsqu'il est question du coronavirus, la population fait confiance aux déclarations des scientifiques. Sur une échelle de 1 (aucune confiance) à 5 (confiance très élevée), les médecins et le personnel médical ainsi que les scientifiques se situent, avec des valeurs de 4,1 et 3,9, loin devant les représentants des autorités cantonales et des offices fédéraux (3,3), ainsi que les politiciens (2,7), et les journalistes (2,6).
Gestion de la pandémie
De plus, 77% de la population sont d'accord ou tout à fait d'accord pour dire que les connaissances des scientifiques sont essentielles pour pouvoir ralentir la propagation du coronavirus en Suisse. Une majorité de l'ordre de 72% souhaite que les décisions politiques concernant la gestion de la pandémie reposent sur des connaissances scientifiques.
Et 63% souhaitent que les scientifiques participent activement aux débats politiques sur la pandémie. Plus de la moitié des personnes sondées (56%) estiment que les controverses entre les scientifiques sont utiles, car elles contribuent à imposer les résultats pertinents de la recherche. En revanche 32% sont d'avis que les scientifiques n'ont pas su communiquer de manière intelligible sur le coronavirus.
Points de vue divergents
Les résultats de ce baromètre révèlent également des attitudes plus critiques. Ainsi, 27% estiment que la pandémie de coronavirus prend des proportions plus importantes qu'elle ne le devrait, et 21% croient que le nombre de personnes qui décèdent du coronavirus est volontairement exagéré par les autorités.
Les points de vue plus extrêmes sont plus rares, mais existent: 16% croient que des personnes puissantes avaient planifié la pandémie, et 9% mettent en doute la présence de preuves attestant de l'existence du nouveau coronavirus.
ats/lan