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La confiance des Suisses dans la science a grandi pendant la pandémie

La collecte de données médicales en masse doit permettre de faire avancer la recherche. [ABO/Science Photo Library]
La confiance de la population suisse pour la science grandit pendant la pandémie / Le 12h30 / 1 min. / le 17 décembre 2020
La confiance de la population suisse dans la science et la recherche a augmenté pendant la pandémie, selon l'édition "Covid-19" du Baromètre scientifique suisse réalisé par l'Université de Zurich (UZH) en collaboration avec celle de Münster (D). Il y a toutefois des voix critiques.

Ainsi, 67% des participants à ce sondage réalisé en novembre auprès de 1072 personnes indiquent que leur degré de confiance dans la science est fort ou très fort. En 2019 et en 2016, la proportion était de 56% et 57%, a indiqué mercredi l'UZH dans un communiqué.

Lorsqu'il est question du coronavirus, la population fait confiance aux déclarations des scientifiques. Sur une échelle de 1 (aucune confiance) à 5 (confiance très élevée), les médecins et le personnel médical ainsi que les scientifiques se situent, avec des valeurs de 4,1 et 3,9, loin devant les représentants des autorités cantonales et des offices fédéraux (3,3), ainsi que les politiciens (2,7), et les journalistes (2,6).

Gestion de la pandémie

De plus, 77% de la population sont d'accord ou tout à fait d'accord pour dire que les connaissances des scientifiques sont essentielles pour pouvoir ralentir la propagation du coronavirus en Suisse. Une majorité de l'ordre de 72% souhaite que les décisions politiques concernant la gestion de la pandémie reposent sur des connaissances scientifiques.

Et 63% souhaitent que les scientifiques participent activement aux débats politiques sur la pandémie. Plus de la moitié des personnes sondées (56%) estiment que les controverses entre les scientifiques sont utiles, car elles contribuent à imposer les résultats pertinents de la recherche. En revanche 32% sont d'avis que les scientifiques n'ont pas su communiquer de manière intelligible sur le coronavirus.

Points de vue divergents

Les résultats de ce baromètre révèlent également des attitudes plus critiques. Ainsi, 27% estiment que la pandémie de coronavirus prend des proportions plus importantes qu'elle ne le devrait, et 21% croient que le nombre de personnes qui décèdent du coronavirus est volontairement exagéré par les autorités.

Les points de vue plus extrêmes sont plus rares, mais existent: 16% croient que des personnes puissantes avaient planifié la pandémie, et 9% mettent en doute la présence de preuves attestant de l'existence du nouveau coronavirus.

ats/lan

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