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UDC: Toni Brunner critique Samuel Schmid

Les Etats refusent de lever l'immunité de Toni Brunner.
Toni Brunner estime la prise de position de Schmid bizarre.
Toni Brunner juge "incompréhensibles" les propos de Samuel Schmid qui a critiqué ce week-end la procédure d'exclusion contre Eveline Widmer-Schlumpf. Le président de l'UDC note qu'il ne s'est jamais solidarisé avec Christoph Blocher.

Christoph Blocher a violemment et régulièrement été attaqué
durant les quatre ans qu'il a passés au Conseil fédéral, a dit Toni
Brunner lundi à la radio alémanique DRS.



On aurait alors pu s'attendre à ce que Samuel Schmid vienne à la
rescousse de son collègue de parti. Mais il n'a jamais levé le
petit doigt, a regretté Toni Brunner.



Or voilà que maintenant le ministre bernois vole au secours de sa
nouvelle collègue. "Sa prise de position est même plutôt bizarre en
ce moment", a encore dit le nouveau président de l'UDC.

Perte de culture

Samuel Schmid s'est exprimé pour la première fois dimanche sur
la procédure d'exclusion lancée par son parti contre sa collègue
Eveline Widmer-Schlumpf. "Une telle culture politique signifie une
perte de culture", a estimé le ministre de la défense dans
l'émission "Echo der Zeit" de la radio alémanique DRS.



Il a ajouté que contrairement à ce que prétendaient certaines
rumeurs, il ne s'est pas détourné de sa collègue de parti et qu'il
n'a aucune intention de le faire. "Nous sommes tous deux des
politiciens UDC et nous le resterons", a-t-il insisté. "En
politique, il ne faut pas être trop douillet", a encore relevé
Samuel Schmid, tout en espérant qu'Eveline Widmer-Schlumpf
saura tenir le coup et ne pas prendre les choses
personnellement.



ats/rsr/tac

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Presse alémanique inquiète

Les journaux alémaniques reviennent ce lundi sur l'UDC, le parti victorieux des élections du week-end à Glaris, Uri et en Thurgovie. Et l'UDC fait peur, notamment au St.Galler Tagblatt. Il estime que ces succès électoraux ont de quoi encourager davantage encore la chasse aux sorcières...

Dans le gratuit Punkt.ch, le président de l'Union des communes suisses s'inquiète du ton des débats qui est devenu particulièrement dur à l'UDC. Selon lui, les gens auront ainsi de moins en moins de courage à se lancer en politique.

Pour le Tages-Anzeiger, Toni Brunner est devenu une caricature. Selon le Tagi, le président de l'UDC a dépeint ce week-end une Suisse dans un état désolant, alors que celui qui vit dans ce pays ne peut que constater le contraire. Bref, jamais le président de l'UDC ne s'est autant éloigné de la réalité et de la vérité, affirme le quotidien.