Cette baisse de 2800 personnes s’explique avant tout par la bonne conjoncture et un chômage bas, indique l'Office fédéral de la statistique (OFS), mardi, dans un communiqué. Au total, 271'400 personnes ont bénéficié au moins une fois de l'aide sociale l'année dernière.
Les mineurs forment l’un des plus importants groupes au bénéfice de l’aide sociale, avec un total de 79'200 individus. En règle générale, les mineurs touchent l'aide sociale conjointement avec leurs parents. Un peu plus de la moitié d'entre eux vivent dans une famille monoparentale. Au total, 21,2% des familles monoparentales dépendent de l'aide sociale, contre 1,6% pour les familles biparentales.
Le niveau d'études a un impact
La formation constitue un facteur de risque, quelle que soit la structure familiale. Si l’on tient compte du niveau de formation cumulé des deux parents de familles biparentales, il apparaît que dans 44,6% des cas les deux partenaires ont achevé uniquement la scolarité obligatoire. Ce taux s'élève à 53% pour les familles monoparentales.
Le nombre de demandeurs d’asile tributaires de l’aide sociale a par ailleurs diminué de 36%, indique la statistique. La baisse des demandes d'asile déposées en 2019 (-6,5%) explique en partie cette diminution. Le nombre de requérants d'asile attribués aux cantons a également diminué avec l'entrée en vigueur en mars 2019 de la procédure d'asile accélérée dans les centres fédéraux.
ats/vajo