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Les églises rivalisent d’imagination pour célébrer Noël malgré le Covid

Culte en direct à Pasquart (BE)
Les églises rivalisent d’imagination pour assurer les célébrations de Noël / Le 12h30 / 2 min. / le 24 décembre 2020
Les églises n'échappent pas aux restrictions en lien avec la pandémie de Covid-19, même pour Noël. Mais partout en Suisse romande, les paroisses rivalisent d’imagination pour assurer les célébrations.

Le premier grand défi pour les églises sera de gérer la jauge des fidèles. Si certaines d'entre elles vont opter pour un comptage à l'entrée ou pour des inscriptions obligatoires, d'autres vont proposer davantage de messes et de cultes. L'objectif étant d'éviter que des fidèles soient refoulés à leur arrivée, comme l'explique Charles Morerod, l'Evêque des diocèses de Fribourg, Genève et Lausanne.

"De nombreux prêtres vont célébrer jusqu'à quatre messes dans les différentes églises pour que le plus de monde possible puisse y participer", souligne-t-il dans le 12h30.

Les célébrations virtuelles

Une autre idée pour contourner les restrictions liées à la pandémie: les célébrations virtuelles. La messe de minuit de la cathédrale de Sion, habituellement bondée, sera par exemple filmée et transmise en direct sur la télévision régionale Canal 9.

Même chose pour la cathédrale de Fribourg qui proposera en plus une diffusion bilingue.

La palme de l'originalité

Quant à la cathédrale de Lausanne, elle détient probablement la palme de l'originalité, comme l'explique Line Dépraz, pasteure et membre du Conseil synodal de l'Eglise réformée vaudoise.

"On propose ce soir une silent night à l'image des silent parties. Les personnes qui viendront recevront un casque avec trois pistes à choix. On est loin de la messe traditionnelle. On est plutôt dans une offre spirituelle", détaille-t-elle. "La pandémie plombe le moral des gens, c'est pourquoi on voulait leur offrir un message d'espérance."

Une offre qui répond apparemment à un vrai besoin, les 347 places ont presque toutes été réservées à Lausanne.

Sujet radio: Julie Rausis

Adaptation web: Fabien Grenon

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