Mon année Covid

Alain Moser est le directeur de l'école privée Moser, qui compte trois campus à Genève (700 élèves), Nyon (400 élèves) et Berlin (300). L'école a été fondée en 1961 par Henri Moser. Le souvenir marquant pour lui a été la fermeture des écoles le 13 mars, sans savoir quand les enfants reviendraient. Il souligne qu'il a fallu s'adapter très vite, notamment avec les informaticiens.

"Avoir 20 ans en 2020, ça a été terrible. On souhaite que tout ça passe. Mais les jeunes ont payé cher cette situation", indique Alain Moser.

Cette crise a aussi montré à quel point la culture "est fondamental pour vivre", estime le directeur d'école.

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www.ecolemoser.ch - Aurélien Bergot

Avec son titre "On se prenait dans les bras", la slammeuse Phanee de Pool a évoqué la pandémie actuelle à travers son art. Celle qui pensait aligner les scènes en 2020 pour la sortie de son deuxième album, "Amstram", a dû revoir ses plans, ses projets, son quotidien et même sa vision du monde. Elle avoue que le fait de serrer ses proches dans les bras lui a manqué cette année, tout comme la scène évidemment.

"Beaucoup de choses m'ont marqué cette année", confie également l'artiste dans Forum, évoquant la nature qui a évolué comme jamais, mais aussi l'humain, avec un bel élan de solidarité. "On s'est rendu compte qu'on était tous dans le même bateau, qu'on tirait tous à la même corde, celle de la survie", ajoute-t-elle.

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Isabelle Graesslé, qui officie comme pasteure à Prilly après avoir été directrice du Musée international de la Réforme, se souvient de la date du 15 mars, quand elle était dans un désert perdu à Oman: c'est à ce moment-là que la pandémie de Covid-19 est entrée dans sa vie et qu'elle a dû rentrer en urgence.

"Je pense que la crise sanitaire actuelle (...) n'est qu'un moment, une crise qui permet de passer au crible ce que l'on garde du passé et ce à quoi on renonce. Notre civilisation est en train de basculer dans autre chose", confie celle qui a été la première femme depuis l'époque de Calvin à être élue modératrice de la Compagnie des pasteurs et diacres genevois. "Ce passage est nécessaire", a ses yeux.

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Pascal Meyer, fondateur et patron de la plateforme d'e-commerce QoQa, termine l'année sur une "note un peu morose", malgré son optimisme habituel, en voyant tous les établissements publics forcés de fermer leurs portes. Associée au canton de Vaud, QoQa fournit des bons de soutien aux entreprises malmenées par le coronavirus.

Il relève cependant la forte progression de son entreprise, +30% en un an, et plaide pour un engagement fort de "ceux qui réussissent" envers les entreprises en difficulté à cause de la crise du coronavirus. "On gagne d'un côté, mais on doit aussi soutenir ceux qui souffrent à côté de nous", souligne-t-il. "Tous ceux qui ont gagné online devraient aussi faire un petit geste dans cette direction-là."

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Patronne du Café Suisse à Bex - restaurant une étoile au guide Michelin -, Marie Robert a attrapé le virus au point de perdre le goût et l'odorat. Un comble pour la cheffe: "Je me suis dit que ma vie allait être foutue si je ne les récupérais pas. Je faisais des plans sur la comète en me demandant combien de temps j'allais pouvoir le cacher. Heureusement, tout est revenu à la normale au bout de trois semaines", explique-t-elle au moment d'évoquer son pire souvenir en 2020.

Eprouvée par la troisième fermeture de son restaurant, Marie Robert espère surtout que la prochaine réouverture sera définitive.

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Pascal Hufschmid a repris en main le Musée de la Croix-Rouge, à Genève, en juillet 2019. Et il est arrivé avec un projet prémonitoire, avant la crise sanitaire.

Il "se fondait sur une idée simple qui était de dire que le musée n'est pas qu'un lieu. C'est avant tout un producteur de contenu et ce contenu peut exister aussi en ligne ou ailleurs", explique-t-il.

"Donc, lorsque la crise est arrivée et que le musée a dû fermer (…) c'était l'opportunité de vérifier cette stratégie".

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Vice-président de la Fédération suisse du voyage, Stéphane Jayet n'aurait jamais pu imaginer ce qui allait se passer lorsqu'il a entendu parler pour la première fois du nouveau coronavirus au début de l'année. "Aucune boule de cristal auprès des voyagistes", dit-il. "On est tellement passés au travers de plusieurs autres tempêtes qu'on n'imaginait absolument pas l'ampleur et surtout la durée" de cette crise sanitaire, dit-il.

La reprise à venir sera extrêmement progressive, relève encore le voyagiste.

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RTS - Stéphane Jayet.

Il se souvient très bien du jour où il a compris ce qu'il se passait avec le Covid. Le 5 mars au matin, Alessandro Diana, chargé d'enseignement à l'université de Genève, expert à Infovac et pédiatre à la clinique des Grangettes, a commencé un véritable marathon.

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Infovac.ch

Martine Brügger, directrice de l'EMS le Nouveau Prieuré à Genève, un centre intergénérationel, a vu son travail passablement chamboulé par l'arrivée de la pandémie. Les EMS sont en effet en première ligne et ont dû rapidement s'adapter.

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En janvier 2020, époque à laquelle les médias d'information aiment bien lister les défis qui attendent les gouvernants, un article de La Liberté parle d'une année sous haute tension pour le gouvernement vaudois: plan climat, guerre ouverte sur la péréquation, autonomisation du CHUV, offensive sur les impôts. Mais deux mois plus tard, on ne parlait plus que d'un seul sujet. Nuria Gorrite, présidente du Conseil d'Etat vaudois, raconte comment le coronavirus a bouleversé ses plans, ses projets, son quotidien et sa vision du monde.

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L'année 2020 s'annonçait sous les meilleurs auspices, avec notamment les Jeux olympiques de Tokyo en point de mire. Mais pour Léa Sprunger, athlète originaire de Nyon, championne d'Europe du 400 mètres haies, rien ne se passe finalement comme prévu.

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Dessinateur de presse, Patrick Chappatte a suivi de près la pandémie. Il est notamment l'auteur du reportage BD "Au Coeur de la vague", paru aux éditions Les Arènes, qui évoque l'épidémie. Il raconte notamment son souvenir de la première fois qu'il a entendu parler du coronavirus.

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