"On doit être plus pédagogique sur les étiquettes, car il y a tellement d'informations concernant le sucre que l'on s'y perd".
Fructose, dextrose ou maltose: selon le conseiller national socialiste Samuel Bendahan, on ne sait pas toujours que derrière telle ou telle appellation, c'est en fait du sucre que l'on consomme.
Une intervention parlementaire qui vient d'être déposée à Berne propose donc d'y remédier, demandant une meilleure information concernant le sucre présent dans les produits alimentaires.
Des étiquettes plus claires
Pour Samuel Bendahan, il serait intéressant d'imaginer des étiquettes plus graphiques et plus claires permettant aux consommateurs de lire plus facilement la quantité présente dans tel ou tel aliment. "Un truc sympa serait pas exemple de mettre le nombre de cubes de sucre qu'il y a dans une portion."
Et le conseiller national d'ajouter: "Ce que je veux éviter c'est que les gens, en consommant un produit sur lequel il est marqué fructose ou sirop, pensent prendre quelque chose de sain alors que la molécule est la même."
Fausse bonne idée
Selon Benjamin Roduit, conseiller national PDC, il est utopique de croire que l'on va pouvoir discipliner les gens de cette manière. "Je m'aperçois qu'il y a une certaine lassitude de la population par rapport à toutes ces mises en garde contre des produits qui font partie du quotidien."
Pour lui, il s'agit d'une question de responsabilité individuelle. "Le problème majeur avec le sucre, c'est sa surconsommation qui peut entraîner soit une mauvaise hygiène dentaire, soit le diabète, soit encore le surpoids."
Propos recueillis par Marie Giovanola
Adaptation web: Fabien Grenon