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"Nous avons été trop optimistes après la première vague", admet Alain Berset

Le ministre socialiste ne pense pas que l'on sera débarrassé de sitôt de ce virus. Selon lui, il va rester, malgré les vaccins et les médicaments. [Keystone - Anthony Anex]
Alain Berset concède un excès d'optimisme en été / Le Journal horaire / 46 sec. / le 26 décembre 2020
Dans une émission de la TV alémanique SRF, qui sera diffusée dimanche, le ministre de la santé concède un excès d'optimisme à la fin de la première vague. "On avait le sentiment que le pire était passé, ce qui était une erreur", a-t-il avoué. Pour lui, "on ne sera pas débarrassé de sitôt de ce virus".

Interrogé dans l'émission "Sternstunde Philosophie" qui sera diffusée dimanche, Alain Berset a indiqué avoir ressenti pour la première fois des limites physiques. "Il y a eu des moments lors de la première vague où je ne savais plus si c'était le jour ou la nuit, la semaine ou le week-end, cela ne m'était jamais arrivé", a-t-il ajouté.

En été, après la première vague, on a été beaucoup trop optimiste quand on a pensé que nous pourrions rouvrir les grandes manifestations à l'automne, a-t-il concédé. Mais le pire, dans la gestion d'une crise, est de rester bloqué et de ne rien faire, selon lui.

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Décisions difficiles

Si l'on fait des erreurs, une chose est claire, il faut les corriger aussi vite que possible. La santé des personnes a la priorité la plus élevée. Devoir fermer les écoles pendant presque deux mois a été probablement la décision la plus difficile pour nous, a encore dit le Fribourgeois.

Le ministre socialiste ne pense pas que l'on sera débarrassé de sitôt de ce virus. Il va rester, malgré les vaccins et les médicaments. La voie qu'a choisie la Suisse a son prix, elle demande de la responsabilité individuelle, de la raison et une vision à long terme. "Si cela ne fonctionne pas, nous devrons renforcer les mesures", a-t-il conclu.

ats/fgn

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