Interrogé dans l'émission "Sternstunde Philosophie" qui sera diffusée dimanche, Alain Berset a indiqué avoir ressenti pour la première fois des limites physiques. "Il y a eu des moments lors de la première vague où je ne savais plus si c'était le jour ou la nuit, la semaine ou le week-end, cela ne m'était jamais arrivé", a-t-il ajouté.
En été, après la première vague, on a été beaucoup trop optimiste quand on a pensé que nous pourrions rouvrir les grandes manifestations à l'automne, a-t-il concédé. Mais le pire, dans la gestion d'une crise, est de rester bloqué et de ne rien faire, selon lui.
>> Lire aussi : Difficile de bien dire "Bons vœux pour 2021" pour les sept sages cette année
Décisions difficiles
Si l'on fait des erreurs, une chose est claire, il faut les corriger aussi vite que possible. La santé des personnes a la priorité la plus élevée. Devoir fermer les écoles pendant presque deux mois a été probablement la décision la plus difficile pour nous, a encore dit le Fribourgeois.
Le ministre socialiste ne pense pas que l'on sera débarrassé de sitôt de ce virus. Il va rester, malgré les vaccins et les médicaments. La voie qu'a choisie la Suisse a son prix, elle demande de la responsabilité individuelle, de la raison et une vision à long terme. "Si cela ne fonctionne pas, nous devrons renforcer les mesures", a-t-il conclu.
ats/fgn