Ce chiffre n'a jamais été aussi élevé au cours des quatre dernières années, souligne le service de comparaison en ligne dans un communiqué publié lundi.
Les difficultés liées au travail sont la principale raison qui douche les espoirs des personnes interrogées. Parmi celles qui prévoient une détérioration de leur situation, 68% invoquent comme raison de leur pessimisme le chômage partiel, une perte d'emploi, la réduction de leur taux d'occupation ou la perte de chiffre d'affaires. L'an passé, la hausse des primes maladies constituaient la première cause de pessimisme (46%).
A noter tout de même qu'un quart des personnes interrogées estiment que leur situation financière s'améliorera en 2021. Cette proportion se situait à un tiers il y a un an.
Romands plus inquiets
La crise du coronavirus qui persiste inquiète en outre plus de quatre personnes sur cinq (83%). Ce chiffre est significativement plus élevé que lors de la dernière enquête réalisée en mai (76%) mais inférieur à celui de la première étude réalisée en mars (88%), précise Comparis.
Ce sont les Romands qui sont les plus inquiets (92%). Suivent les Alémaniques (81%) et les Tessinois (78%).
Cette enquête, représentative, a été réalisée en novembre et décembre par l'institut de sondage et d'études de marché Innofact pour le compte de comparis.ch auprès d'un échantillon de 1034 personnes issues de toutes les régions de Suisse.
ats/kkub