En Suisse, le "Dry January" est porté par la Croix Bleue, le Groupement Romand d'Etudes des Addictions (GREA) et l'organisation Staatslabor, avec le soutien de l'Office fédéral de la santé publique: tous proposent de voir le Dry January comme un défi, car il n'est pas forcément facile d'arrêter de boire pendant une courte période.
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Les organismes qui chapeautent ce "Janvier Sec" veulent donner des astuces pour y arriver. Il y aura notamment six newsletters envoyées jusqu'à fin janvier, avec des encouragements, des recettes de cocktails sans alcool, ou encore des vidéos de personnalités qui soutiennent le mouvement. La rappeuse valaisanne KT Gorique donnera vendredi soir à 21h un live sur Instagram pour présenter la démarche.
Autre proposition, télécharger l'application gratuite "Try Dry" qui fournit des indications sur sa propre consommation.
Une "consommation consciente"
Selon les organisateurs, il ne s'agit pas de boycotter l'alcool, mais d'inciter à réfléchir: pourquoi veut-on boire un verre maintenant? Est-ce qu'on a vraiment envie de se resservir? Il s'agit de pratiquer une "consommation consciente".
Une étude britannique après le Dry January de 2018 montre que les participants ont été fiers d'avoir relevé le défi. Beaucoup ont économisé de l'argent, ont mieux dormi, ont réfléchi sur leur consommation.
Et la plupart d'entre eux boivent désormais moins d'alcool.
Pauline Rappaz/sjaq