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Daniel Koch: "J'ai bon espoir que la pandémie soit derrière nous fin 2021"

Daniel Koch. [Keystone - Ennio Leanza]
Daniel Koch désigné Suisse de l'année par le quotidien alémanique Blick / Forum / 5 min. / le 2 janvier 2021
Désigné "Suisse de l'année" par le Blick, Daniel Koch a partagé dans Forum son optimisme quant à la future évolution de la pandémie dans le pays. Selon lui, même si les prochains mois seront encore difficiles, le coronavirus ne devrait plus être qu'un mauvais souvenir d'ici la fin de l'année.

L'ancien "Monsieur Coronavirus de la Confédération" a été désigné "Suisse de l'année" par le quotidien alémanique Blick. Interrogé dans Forum, cet ancien haut-fonctionnaire s'est dit "très honoré, même si le problème n'est pas encore terminé."

Daniel Koch se montre toutefois très confiant sur l'évolution de la pandémie lors de l'année à venir: "Les prochains trois mois seront encore très durs, mais après au printemps et au début de l'été, avec plus de vaccins et avec les tests rapides, ce sera plus facile. Et je suis très optimiste sur le fait qu'à la fin de l'année 2021 le coronavirus soit derrière nous."

L'ex-chef de la section "maladies transmissibles" de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) ne s'alarme pas de la nouvelle souche détectée en Angleterre: "C'est inquiétant, mais il faut aussi voir le positif. Il était prévu que de nouvelles souches plus transmissibles allaient se développer, mais jusqu'à maintenant, ce variant anglais ne semble pas plus dangereux, et c'est déjà une bonne chose. Avec les vaccins et les tests rapides, on a des nouveaux outils pour le combattre."

"Il est important de prendre au sérieux les besoins des jeunes"

Interrogé sur le faible pourcentage de Suisses étant prêts à se faire vacciner, Daniel Koch ne perd pas son optimisme: "J'ai travaillé longtemps sur la vaccination en Suisse, je connais très bien comment ça fonctionne, et j'ai confiance qu'on arrive peu à peu à persuader beaucoup plus de gens à se faire vacciner. On le voit maintenant dans les autres pays, une fois que les campagnes de vaccination sont bien lancées, la population adhère."

>> Lire aussi : Les Suisses se montrent de plus en plus sceptiques à l'égard du vaccin

Un point préoccupe néanmoins Daniel Koch: le poids que représentent les mesures pour les jeunes: "On ne peut pas attendre des jeunes de vivre comme des personnes âgées. La jeunesse a besoin de contacts sociaux, et c'est très important de prendre ces besoins au sérieux et qu'on fasse tout pour essayer de leur faciliter la vie."

Interview radio: Mehmet Gultas

Version web: Antoine Schaub

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