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Les salaires suisses ont augmenté en 2007

La transparence des salaires n'est pas entrée dans les moeurs
La reprise amorcée en 2004 se vérifie donc sur les salaires.
Les travailleurs suisses ont profité l'année dernière pour la première fois des effets de la croissance économique. Les salaires nominaux ont augmenté de 1,6%, soit la plus forte hausse depuis cinq ans.

Corrigée du renchérissement, la progression atteint 0,9%. La
hausse des salaires nominaux est aussi supérieure à celle négociée
pour 2007 dans les principales conventions collectives (+1,3%), a
indiqué mercredi l'Office fédéral de la statistique (OFS).

Conjoncture favorable

Cette évolution positive s'explique par la conjoncture favorable
de 2006, associée aux prévisions positives pour l'année dernière.
La reprise économique amorcée en 2004 se concrétise enfin sur les
salaires réels, qui avaient stagné ces dernières années, grâce à un
taux d'inflation annuel de 0,7%, explique l'OFS.



L'indice des salaires nominaux s'est établi à 102,8 points (base
de 2005 = 100), alors que celui des salaires réels est ressorti à
101 points. La progression nominale dans le secteur secondaire est
de 1,5% alors qu'elle était encore de 1,1% en 2006.



ats/tac

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Secteur secondaire en tête

Les branches industrielles en forte croissance sont celles qui ont le plus profité de l'embellie.

Les employés de l'industrie chimique ont ainsi obtenu des augmentations de 2,2%, ceux de la construction des hausses de 1,7% et ceux de l'horlogerie et précision des améliorations de 1,6%.

Les salariés de l'industrie alimentaire, des boissons et du tabac n'ont eux pas bénéficié de la détente. Leurs salaires ont plutôt stagné, ne progressant que de 0,1%.

Dans le tertiaire, la hausse générale a atteint 1,7% contre +1,2% un an plus tôt grâce à l'influence positive des salaires du secteur financier.

Les employés des services financiers auxiliaires ont gagné 2,4% de plus et les intermédiaires financiers 2,5%.

Dans la santé (+1,4%), l'hôtellerie et restauration (+1,1%) ou l'automobile (+0,7%), les taux sont en revanche inférieurs à la moyenne.