Guy Parmelin: "Nous pensions pouvoir maîtriser le rebond de l'épidémie"

"Nous pensions pouvoir maîtriser le rebond de l'épidémie, mais nous l'avons sous-estimé", a déclaré le Vaudois sur le plateau de la RTS.

Guy Parmelin, qui vient tout juste d'entrer dans sa fonction de président de la Confédération, a toutefois rappelé que d'autres pays ont aussi commis cette erreur. "Même chez certains spécialistes, on a sous-estimé ce rebond auquel on a assisté à partir d'octobre. Avec les chiffres que nous avions en juillet, si nous avions voulu prendre des mesures beaucoup plus strictes je ne suis pas persuadé qu'on aurait eu le soutien ni la compréhension nécessaires pour les appliquer. On est toujours plus intelligent après", a souligné l'élu UDC.

"La réalité des faits"

Le chef du Département de l'économie, de la formation et de la recherche a relevé que les autorités ont dû s'adapter "en catastrophe". "Depuis, le Conseil fédéral, le Parlement, les gouvernements cantonaux travaillent d'arrache-pied pour essayer de limiter les dégâts", a-t-il assuré.

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La Suisse a enregistré mercredi 4808 cas supplémentaires de Covid-19 en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Depuis le début de la crise, plus de 470'000 cas et 7400 décès ont été recensés en Suisse.

"Il serait préférable pour le président de la Confédération de pouvoir venir et annoncer que la situation se détend et que nous pouvons envisager progressivement un retour à la normale. Malheureusement il y a la réalité des faits. Il y a de nouveaux éléments qui portent le Conseil fédéral à une extrême prudence, notamment cette mutation du virus", a expliqué Guy Parmelin.

Appel à la prudence

Le conseiller fédéral a par conséquent lancé un appel à la prudence: "Il y a encore beaucoup d'inconnues. Il faut se préparer."

"D'une manière générale, il faut rester optimiste. Nous avons quand même certaines bonnes nouvelles quand on voit notamment l'apparition du vaccin", a ajouté Guy Parmelin, qui a indiqué que le Conseil fédéral se fera vacciner dès que le deuxième vaccin contre le coronavirus, vraisemblablement celui de Moderna, aura été approuvé en Suisse.

gma