Ce montant ne pourrait être touché que par les entreprises dont l'activité a été stoppée par les autorités pendant au moins deux mois, précise le président du groupe socialiste aux Chambres dans une interview publiée dans les journaux romands de Tamedia.
Et d'ajouter que le montant permettrait de couvrir les coûts fixes du personnel, comme les cotisations LPP, LAA ou les allocations familliales. Il devrait être pris dans les caisses fédérales.
"Ce mécanisme offrirait une bouffée d'oxygène" à un très grand nombre d'entreprises, relève encore le Vaudois. Il reconnaît toutefois que "pour une minorité de cas bien spéciaux, il faudra revenir à la logique des cas de rigueur".
Interrogé sur le coût de cette mesure, Roger Nordmann avance le chiffre de 150 millions de francs par mois. "Si on imagine qu'il faudra payer durant trois ou quatre mois, ça reste acceptable", indique-t-il en soulignant que les coûts pour la collectivité seront bien plus élevés si de nombreuses entreprises s'effondrent.
Décision mercredi
Le Conseil fédéral a annoncé mercredi que les restaurants, lieux culturels, de loisirs ou sportifs ne rouvriront pas avant fin février. Le gouvernement souhaite en outre prolonger les mesures en vigueur contre le coronavirus. Il prendra sa décision définitive mercredi prochain après avoir consulté les cantons. Il se prononcera également sur des mesures économiques supplémentaires.
Dans une lettre envoyée vendredi au Conseil fédéral, les partenaires sociaux du secteur de l'hôtellerie-restauration demandant que des contributions à fonds perdu leur soient accordées rapidement. L'industrie des fitness et centres de santé exige également une aide immédiate
ats/vajo