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Pour GastroSuisse, 50% des établissements sont menacés d'ici fin mars

La Suisse est-elle trop pingre? [KEYSTONE - URS FLUEELER]
Pour GastroSuisse, 50% des établissements sont menacés d'ici fin mars / Le Journal horaire / 24 sec. / le 10 janvier 2021
La moitié de tous les établissements de l'hôtellerie-restauration feront faillite d'ici la fin mars s'ils ne reçoivent pas dès maintenant une indemnisation financière, estime GastroSuisse. La faîtière indique que 98% de ses membres ont besoin de soutien.

Chaque vague de coronavirus s'accompagne d'une vague de licenciements, relève GastroSuisse, qui a mené une enquête auprès de plus de 4000 établissements.

En novembre et décembre, une deuxième vague de licenciements dans l'hôtellerie-restauration s'est produite, indique GastroSuisse dimanche dans un communiqué. Presque 60% de tous les établissements qui ont procédé à des licenciements au cours de l'année ont dû à nouveau se séparer d'employés fin 2020. En octobre, GastroSuisse avait indiqué que 100'000 emplois étaient en péril.

Cette prise de position intervient alors qu'entre 500 et 600 personnes ont défilé samedi à Neuchâtel pour apporter leur soutien aux cafetiers-restaurateurs.

>> Lire aussi : Plus de 500 personnes manifestent pour les restaurateurs à Neuchâtel

Manque de liquidités

Avant la crise, plus de 80% des établissements avaient de bonnes, voire très bonnes liquidités, selon l'enquête. Mais en l'espace d'un mois, 80% des établissements se sont retrouvés dans une très mauvaise situation.

GastroSuisse exige donc que le Conseil fédéral "se montre courageux" et indemnise financièrement l'hôtellerie-restauration "immédiatement et sans complications".

>> Les explications du 19h30 sur les difficultés des restaurateurs :

Pascal Jeannerat: "Des commerçants sont prêts à ouvrir leurs bistrots. Cela montre le désespoir"
Pascal Jeannerat: "Des commerçants sont prêts à ouvrir leurs bistrots. Cela montre le désespoir" / 19h30 / 2 min. / le 9 janvier 2021

ats/vajo

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L'USAM ne veut pas d'un durcissement des mesures

L’Union suisse des arts et métiers (USAM) ne veut ni prolongation, ni durcissement des mesures actuelles de lutte contre le coronavirus. Les commerces ne vendant pas des biens de première nécessité ne doivent pas subir des restrictions.

Les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique montrent que les activités touchées par les restrictions supplémentaires (restaurants, clubs de fitness, etc.) ne sont pas des sources d'infection, souligne l'USAM dans sa réponse à la consultation menée par le Conseil fédéral sur une prolongation et un durcissement des mesures.

Elle refuse également de rendre le télétravail obligatoire. Selon elle, les secteurs dont les employés peuvent déjà travailler à domicile sont déjà passés au télétravail. Pour la majorité des secteurs d'activité, il n'est pas possible de travailler depuis son domicile.

Enfin, la faîtière se montre favorable à une limitation à dix personnes et de deux ménages lors des réunions privées à l'avenir. Les enfants doivent être pris en compte.

>> Lire aussi : Les partis divisés sur les nouvelles mesures prônées par le Conseil fédéral