UDC grisonne: une fusion avec les radicaux ?

Faire cavalier seul n'aurait aucun sens, selon Christoffel
Brändli, qui est également président du Conseil des Etats. Une
section grisonne qui ne s'occuperait plus que des affaires
cantonales n'est pas une alternative, a-t-il indiqué jeudi dans le
quotidien «Sudostschweiz».

Selon lui, il serait plus logique de dissoudre la section
grisonne et de rejoindre les rangs du PRD. Le parti perdrait des
positions importantes, mais ce serait aussi le cas si la section
fait cavalier seul.

Création d'un nouveau parti évoquée

Dans l'entretien accordé au journal alémanique, Christoffel
Brändli critique la direction de la section grisonne de l'UDC qui
n'a pas, selon lui, utilisé tous les moyens pour éviter une
exclusion. Au contraire, la section semble avoir accepté «parfois
même avec joie» l'idée d'être exclue, estime-t-il.



Pour sa part, le conseiller national UDC des Grisons Hansjörg
Hassler a déclaré dans la «Berner Zeitung» être favorable à la
création d'un nouveau parti national qui serait constitué de
personnalités représentant l'aile libérale de l'UDC.



Il s'engagera activement pour la création de ce parti si la
section grisonne est effectivement exclue de l'UDC Suisse. Le
conseiller national espère que des Bernois et des Vaudois seront
intéressés à rejoindre cette nouvelle formation politique.

PRD dans l'attente

Le PRD a pris connaissance de la position de Christoffel
Brändli, mais le parti ne veut pas réagir avant de recevoir une
proposition concrète, a indiqué à l'ATS le président des radicaux
grisons Michael Pfäffli. Ca n'a pas été le cas jusqu'à présent,
a-t-il ajouté.



Pour Ueli Bleiker, président par intérim de la section grisonne de
l'UDC, Christoffel Brändli a émis un avis personnel que la
direction de la section ne veut pas commenter. Il n'a pas non plus
voulu se prononcer sur les critiques émises à l'égard de la
direction de la section.



ats/sbo