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CFF: la provocation de Moritz Leuenberger

Privatiser les CFF, une idée "absurde", a admis Leuenberger lundi.
Privatiser les CFF, une provocation de Moritz Leuenberger.
Moritz Leuenberger est revenu lundi sur son idée de privatiser partiellement les CFF lancée dans la SonntagsZeitung. "C'est de la pure provocation, je l'avoue", a lancé le ministre des Transports lors du 19:30 de la TSR.

"C'est un cri d'alarme!", a expliqué Moritz Leuenberger. "Tout
le monde a des voeux concernant les transports publics, des voeux
justifiés, mais personne ne veut payer", a-t-il poursuivi.
"Moi-même, je ne suis pas du tout pour que les CFF entrent en
bourse", a précisé le conseiller fédéral.

Une idée "absurde"

Le socialiste explique avoir évoqué cette idée "absurde" dans le
seul but de réveiller les consciences et d'obtenir les moyens
nécessaires au développement des transports publics, notamment la
construction d'une troisième voie ferroviaire entre Lausanne et
Genève.



Moritz Leuenberger a suscité dimanche une réaction de
stupéfaction, voire même d'indignation, au sein de son propre parti
en proposant dans la SonntagsZeitung une entrée en bourse des CFF
ou une prise de participation d'investisseurs privés.



"C'est le rôle d'un conseiller fédéral de faire des propositions,
mais celle-ci va trop loin et ne suit pas la ligne du PS", a dit
Christian Levrat sur les ondes de la radio alémanique DRS. Le
président du Parti socialiste a raison de se battre contre cette
idée "folle", a affirmé Moritz Leuenberger devant les caméras de la
TSR.



Swisstxt/kot

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Le Conseil fédéral veut augmenter le fonds

En octobre dernier, le Conseil fédéral a proposé au Parlement d'augmenter le fonds pour les transports publics d'un milliard, à 31,5 milliards. Cela permettra de réaliser les mesures de développement du réseau ferroviaire prévues.

Si les risques calculés pour les nouvelles lignes ferroviaires alpines (NLFA) se concrétisaient, la réalisation du développement de l'infrastructure ferroviaire (ZEB) et le financement des NLFA entraîneraient un dépassement du volume d'investissement du fonds FTP, fixé initialement à 30,5 milliards (prix de 1995).

Cette enveloppe doit donc être relevée d'un milliard de francs, soit de 3%. Cette hausse garantira le financement intégral tant de la NLFA que du ZEB.