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Rail: les cantons romands au front

La troisième voie entre Lausanne et Genève n'est pas pour demain.
La 3e voie Lausanne-Genève doit faire partie des prochaines priorités.
Les projets ferroviaires recalés du programme ZEB, comme la 3e voie Lausanne-Genève, doivent être prioritaires dans le prochain programme, attendu en 2010. A une semaine du débat au Conseil des Etats, les cantons romands montent au front.

«Attendre le prochain train d'accord, mais pas dans le dernier
wagon», a résumé le conseiller d'Etat vaudois François Marthaler,
président de la Conférence des tranports de Suisse occidentale
(CTSO).

La Conférence des gouvernements de Suisse occidentale (CGSO)
s'est jointe à la CTSO pour écrire aux sénateurs, qui examineront
la question le 3 juin.

Les projets recalés en premier

«Les cantons romands acceptent du bout des lèvres d'attendre le
message complémentaire qui précisera d'ici 2010 comment financer le
solde des mesures Rail 2000 approuvées il y a plus de 20 ans en
votation populaire», écrivent-ils.



Mais ils exigent que les options d'extensions recalées passent
avant les autres grands projets. Les options d'extension ont déjà
fait l'objet d'études, ils sont chiffrés à 3 milliards de francs
environ, argumentent les cantons romands.



Il s'agit de la 3e voie CFF entre Lausanne et Genève, du tunnel de
Gléresse (BE) sur l'axe Neuchâtel-Bienne ainsi que de l'aménagement
à deux voies du tunnel du Lötschberg.



ats/ap/ant

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Romands défavorisés

Le projet ZEB relatif à l'offre de base, tel qu'il est présenté par le Conseil fédéral, n'alloue à la Suisse romande que 970 millions de francs sur les 5,2 milliards prévus, ont rappelé les cantons romands.

Il n'est donc pas acceptable de recevoir moins de 20% des investissements alors que la région abrite 37% de la population et représente 44% du territoire suisse.

Malgré cela, les cantons romands acceptent "du bout des lèvres" que les "options d'extension" figurent dans le paquet "ZEB 2" qui doit voir le jour d'ici 2010.

Ils adhèrent à la position d'une minorité de la commission du Conseil des Etats qui veut accorder un traitement prioritaire aux "options d'extension" face aux autres grands projets.