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Samuel Schmid envisage une autre UDC

Samuel Schmid à son bureau, devant le tableau des Gorges du Doubs.
Samuel Schmid se dit confiant sur l'avenir de la section grisonne.
A la veille de la décision du comité central de l'UDC sur l'exclusion attendue de la section grisonne, Samuel Schmid estime que la création d'une UDC libérale dissidente est une option.

Le conseiller fédéral est toutefois contre un ralliement au
parti radical. Dans une interview parue samedi dans la " Tribune de Genève " et dans "
24Heures ", le ministre de la
Défense et des Sports ajoute qu'il reste optimiste pour l'avenir de
l'UDC grisonne.

"Si l'on arrive à une exclusion, ils réagiront en conséquence".
S'il ne croit pas que le paysage politique suisse puisse être
enrichi d'une nouvelle formation à court et moyen terme, le
démocrate du centre bernois estime qu'une option à long terme
pourrait être de réunir les UDC libéraux, les radicaux et une
partie des PDC.

Toujours battant

Concernant une éventuelle démission, Samuel Schmid n'entre pas
en matière. "La volonté de me battre est encore trop grande. Et je
ne me laisse pas instrumentaliser de la sorte. Par contre, d'autres
facteurs entrent en ligne de compte, comme la santé et le plaisir à
la tâche".



agences/hoj

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Décision dimanche

Mi-mai, le comité directeur de l'UDC suisse avait décidé par 84 voix contre 13 d'ouvrir une procédure d'exclusion contre l'UDC grisonne. Il a ainsi réagi au refus de l'UDC grisonne d'exclure Eveline Widmer-Schlumpf de ses rangs.

Le comité central de l'UDC Suisse se prononcera dimanche à Zurich sur l'exclusion de la section grisonne. Personne ne doute que l'UDC grisonne sera exclue du parti suisse.

Destruction de documents justifiée

La destruction des documents de l'affaire liée à des armes nucléaires était clairement dans l'intérêt du pays.

C'est ce qu'a déclaré Samuel Schmid au quotidien bernois "Bund". Le responsable du Département de justice et police d'alors, Christoph Blocher, a agi correctement.

A la question de savoir si la destruction des documents servait à couvrir l'activité de la CIA en Suisse, le responsable de la défense a répondu que ce n'était pas la raison de cette destruction.